(Ezra) Une rencontre de mauvaise augure ?

Il était tard, tu étais dans la rue, tu avais un rendez-vous avec l'homme que tu aimais. William cet homme que tu aurais du fuir, alors que c'était le contraire, tu étais totalement amoureuse de lui. Ton coeur et ton âme lui appartenait. Un autre homme c'était juste impossible, pourtant tu étais jeune, tu pourrais vouloir vivre d'autres histoires mais non. Téléphone à la main, tu envoyas un message à William pour savoir où il était, tu en avais marre d'attendre dehors, marre de te faire regarder comme-ci tu étais un bout de viande dans ce quartier que tu connaissais pas. Princesse au milieu des monstres. Il était tard alors tu soupiras lui envoyant un texto pour dire que tu rentrais chez toi, que tu étais fâchée et que tu lui en voulais. Tu espèrais juste qu'il ne soit pas avec une autre femme, pourquoi tu avais pas confiance ? Enfin tu n'avais pas confiance en toi, tu te trouvais pas assez belle pour lui, pour un homme aussi beau. Tu regardais autour de toi prête à partir quand tu remarquas qu'un homme te regardait. Tu poussas un long soupir et avancas sans peur vers lui Vous avez un problème? ; Déjà que tu étais enervée il fallait mieux qu'il fasse attention à lui .

Au cabinet, tu as appris à faire la différence entre un client coupable et un non coupable. C’est comme ça que tu t’es mis à observer les gens avec beaucoup d’attention lorsqu’il s’approchait un peu trop de ton bureau. C’est comme ça que tu as vu Julian discuter avec un certain William. Tu as ensuite parlé avec ton collègue. Ton instinct ne te trompait pas vraiment à ce moment-là. Tu as recroisé ce William plusieurs fois dans la rue. Parfois seul, parfois pas. Souvent accompagné d’une gamine que tu jurerais être mineur. Et aussitôt ton instinct d’avocat et ton besoin de faire passer le client avant tout ont resurgi. Pourtant, cette gamine n’est nullement ta cliente, mais ton altruisme a pris le dessus. D’ailleurs c’est ce même altruisme qui finira par te perdre à la longue. À trop penser aux autres, tu vas sans doute vite finir par en pâtir. Mais pour l’instant, la seule chose que tu as en tête, c’est d’arriver à approcher cette fille pour lui faire comprendre qui est le type avec qui elle passe le plus clair de son temps. Parce qu’en plus, tu vois bien son genre de fréquentations – mauvaises bien sûr – lorsque tu le croises. Alors, certes, il ne faut pas se fier aux premières apparences, mais dans ce cas particulier les premières sont exactement comme les deuxièmes et les troisièmes : aussi mauvaises les unes que les autres, sinon pire au fur et à mesure.

Par hasard, tu as croisé la fille en prenant la route pour chez toi. Dans ta voiture, tu n’as pas pu t’empêcher d’aller te garer pas loin pour l’observer. Après plusieurs minutes, tu réalises qu’elle est toujours seule. Tu sais que tu as l’air d’un prédateur, mais tu comptes sur ta tête d’ange bosseur pour ne pas t’attirer les forces de l’ordre sur le dos. Tu t’approches d’elle, prêt à aller lui parler mais, finalement, ta raison t’empêche de faire un pas de plus. De quoi tu as l’air là comme ça ? Tu t’appuies au premier poteau assez large pour t’empêcher de tomber en arrière et tu croises les bras. Tu as l’espoir fou que ce soit elle qui vienne vers toi et… Après quelques secondes après, c’est ce qu’il se passe. Mais tu ne t’attendais pas à être reçu de la sorte. Tu soupires. T’es pas le genre à saisir les armes alors tu préfères y aller du tac au tac. Toute façon, si ça lui plaît pas en prenant des gants ça ne lui plaira pas davantage en y allant directement, donc autant ne pas faire durer le suspense en prenant des chemins déviés.

- Je… Désolé pour ce que je vais te dire mais… faut que tu surveilles tes fréquentations. Je t’ai souvent croisé avec un type et… C’est vrai, tu te mêles de ce qui ne te regarde pas vraiment mais… tu es incapable de faire autrement, de ne pas jouer les anges gardiens quand tu en as la possibilité.

Pourquoi tu es allée vers lui ? Cela pourrait être en tueur en série et il pouvait te kidnapper en seulement quelques secondes. Mon dieu il fallait que tu arrêtes de regarder des films d'horreurs de merde, car cela montait à ton cerveau, pour te donner des idées vraiment tordues. Avancant avec determination vers lui, tu avais envie de le frapper, de le détruire sur place, surtout que tu étais vraiment enervée et quand tu étais enervée, tu pouvais devenir la pire peste et surtout son pire cauchemard. Le regardant de haut en bas, tu ne souriais pas non clairement. Tes yeux étaient nois de colère et tes poings pouvaient taper son visage en seulement quelques secondes. Tu manquas de t'étouffer, il se prenait pour qui ce gamin ? Il ne te connaissait et toi non plus d'ailleurs et il osait te parler de William ? Mais ils avaient quoi tous avec William. Personne ne voulait ton bonheur ? Tu allais finir par prendre un train avec lui pour quitter cette ville et aller loin, très loin. Loin du malheur, loin des mechants comme tu aimais le dire. Tu mis des bras croisés devant toi et le regardas dans les yeux, il fallait pas hurler, non il fallait pas passer pour une folle devant tous le monde dans la rue . Tu haïssais William l'homme que tu aimais tant ce soir "Alors déjà, je crois pas te connaître donc je te permets pas de sujet mes fréquentations, de plus je pense que tu parles de William". Il fallait pas parler de William en mal, jamais car tu ne contrôlais plus "Je vois pas en quoi cette homme est dangereux ou mauvais ! Mais si jamais tu as des informations avant de sortir des anneries je suis toute ouïe". Sourire moqueur sur le visage, sourire qui voulait tout dire, putain tu voulais le tuer sur place, pourquoi il osait te parler de William, pourquoi encore un ? Pourquoi ? Merde merde.

@Ezra Bellamy

Tu es assez gêné d'être là, devant cette gamine, avec l'idée que tu as en tête, celle d'essayer de la faire changer d'avis. Les jeunes, sûrement même les adolescents sur un plan plus large, sont assez difficiles à convaincre. Tu le sais non seulement parce que tu as l'habitude d'en croiser et de faire le vieux qui sait tout, mais surtout parce que tu en étais un il n'y a pas si longtemps. Un ado qui refusait absolument tous les avis d'adultes. Alors tu t'en doutes, tu vas te faire envoyer sur les roses. La vérité, c'est que pendant qu'elle s'approche de toi, comme ça, tu n'as qu'une seule crainte : qu'elle vienne t'en claquer une. Bon, certes, tu es solide, mais peut-être pas ta fierté.

Tu soupires depuis que ta bombe est lancée, de toute façon, tu peux pas faire machine arrière. Mais pourquoi tu es allé dire une telle chose à une fille que tu ne connais pas ? Ton côté bon samaritain te fait souvent te mêler de tout ce qui ne te regarde pas, tu en es conscient. Mais tu n'as jamais su faire autrement. Même tes frères n'en peuvent plus de te voir te mêler de leurs affaires constamment. Tu soupires de plus belle quand elle te répond. T'as l'air d'un bel idiot maintenant qu'elle est en train de te réprimander comme un enfant de quatre ans pris en faute. Mais tu n'en baisses pas moins le regard : tu n'as plus quatre ans et ce n'est pas toi qui fais une erreur, mais elle.

- Effectivement, c'est de lui dont je parle. Tu ne te laisses pas démonter, tu es sûr de toi et parfaitement calme. De toute façon, tu peux difficilement revenir en arrière. Je ne disais pas ça pour te mettre en colère. Juste te mettre en garde. Comment tourner ça autrement. Mais je ne t'ai pas dit qu'il était dangereux ou mauvais. Juste qu'il fallait que tu surveilles tes fréquentations. Car les siennes ne sont pas du tout recommandables. D'où tu tiens tes informations ? T'es pas prêt à le dire de suite, d'abord ça la regarde pas. Tu tiens juste à l'avertir. Par contre, avec beaucoup de satisfaction, tu ne peux t'empêcher de reconnaître que tu n'es pas le seul à lui avoir parlé de ce type. Après tout, tu n'as pas émis de jugement de valeur sur lui, seulement sur son entourage. Alors puisque ce ne sont pas tes mots qu'elle a repris, c'est forcément ceux de quelqu'un d'autre. Ou alors elle est très douée pour extrapoler les paroles des autres.

Tu avais mal au crâne, clairement tu n'en pouvais plus t'entendre des choses sur William, des rumeurs, des choses plus ou moins vraies, des mensonges, des vérités tu étais perdue. Tu tapas dans la mur, putain t'étais conne comme gamine, maintenant tu avais mal. Tes pourtant ne pouvaient le quitter, tu n'arrivais pas à détacher son regard de lui, et si il avait raison ? Et si au fond de toi tu sentais qu'il disait vrai. Non tu effacas rapidement cette pensée de ton esprit. William était l'homme que tu aimais et ton futur mari, il ne pouvait pas être aussi mauvais, tu te trompais jamais sur les gens. Prenant un mouchoir dans ton sac tu enroulas ton poing dedans, pourquoi tu avais tapé ce mur ? Tu aurais pu le taper lui au moins tu aurais eu moins mal, ou tout simplement rien taper et apprendre à gérer ta colère. Oui voilà il fallait apprendre à gérer sa colère, cette emotion qui prenait le dessus sur toi en ce moment, qui prenait le dessus pour te faire devenir la pire des pestes. Tu mis ta main dans la poche de ton manteau peu fière de la voir en sang "Il fréquente qui? Tu as des noms ? Des preuves ? c'est trop facile de venir ici et de me dire cela". Doucement tu reprenais une voix calme, il fallait essayer de te calmer pour avoir une discussion d'adultes, une vraie discussion, il fallait que tu arrives à devenir adulte "Oh je vois, c'est ma mère c'est ca , Elle t'envois pour me faire la leçon à sa place ! Tu pourras lui dire que cela ne sert strictement à rien". Sourire sur ton visage, pour lui montrer que tu avais découvert son petit jeu, que tu avais vu clair dans son regard, enfin tu le pensais vraiment. Sourire de bébé sur ton visage de princesse, sourire que tu allais regretter rapidement "Pour en revenir à William, Il a fait quelque chose contre toi ?". Autant essayer d'en apprendre d'avantage sur celui que tu allais épouser bientôt enfin le plus rapidement possible. Trop de gens voulaient te mettre en garde contre lui

@Ezra Bellamy

T'es pas là pour faire la morale à quiconque, juste pour mettre en garde, parce que tu es quelqu'un qui va vers les autres et qui s'en occupe. Trop peut-être, oui. Tu le vois aussitôt, que ça lui plaît pas. Ca prend des proportions... surtout que c'est pas comme si tu lui avais mal parlé, si tu lui avais interdit quoi que ce soit. Puis t'es pas son père. Non, c'est juste que tu veux protéger tout le monde, ou du moins tout ce que tu estimes avoir à protéger. Même les inconnus. Surtout les inconnus. Ceux que tu connais, tu le fais tous les jours, avec ou sans leur consentement. Tes frères, ça les agace un peu, parfois, mais ils font avec, c'est pas non plus comme s'ils avaient le choix. Tu soupires.

- Eh eh ! Calme-toi, je ne suis pas en train de t'agresser, je te dis juste ce que j'ai vu. Et oui, j'ai des noms, des gens qui sont pas fréquentables, contre qui mon cabinet travaille, mais si je te les donne, je brise le secret professionnel. Je te dis juste ce que j'ai vu, ce que je sais. Libre à toi de prendre ou non en compte ce que je te dis, mais je t'assure que je pense pas à mal en te le disant. Enfin, même si tu t'attendais à ne pas te faire accueillir à bras grands ouverts suite à cette déclaration. Tu t'attendais juste pas à ça. Merci, mais je suis assez grand pour faire ce que je veux et ne pas me faire envoyer pour, visiblement, me faire envoyer sur les roses par une gamine en pleine crise d'adolescence. Oui, toi aussi tu peux être virulent dans tes propos. La différence c'est que les siens le sont par la façon dont elle les prononce. Toi, tu es calme, c'est d'autant plus désagréable, ce que tu sais pour l'avoir expérimenté en étant le morveux virulent de l'histoire. Puis je sais même pas qui est ta mère. Alors, tu pourras lui dire toi-même, je crois.

Tu soupires d'autant plus. Elle le fait exprès ou bien ? Non, il n'a rien fait contre moi, non. Je ne suis pas quelqu'un de vindicatif, si c'est ce que tu penses. Je suis juste attentif à ce qu'il y a autour de moi, et ton copain est souvent au mauvais endroit au mauvais moment et en plus avec les mauvaises personnes. Maintenant, si tu veux pas m'écouter soit. Mais je t'ai dit ce que j'avais à te dire, tu le prends comme tu le souhaites. Ca partait d'une bonne intention, en tout cas. Immobile, tu restes pourtant là à la scruter. Peut-être qu'elle finira par comprendre que, si visiblement même sa mère désapprouve, c'est que raison il y avait.

Sujet: Re: (Ezra) Une rencontre de mauvaise augure ?

» mauvaise mère.
» (ezra) something i need
» (ezra) be my friend hold me
» ezra ≈ château de sable