(zeldana) tell me everything tonight

Le texto de ta soeur avait été passablement lapidaire, et c'est bien ça qui t'avait mis la puce à l'oreille. Tu avais mis plusieurs heures à le voir car tu étais de garde et vous aviez fait interventions sur interventions, à croire que le monde était soudainement devenu fous le temps d'une journée. Malheureusement, les journées de ce type n'étaient pas rares.
Avec un soupir, tu t'étais laissée tomber sur le banc, rincée mais ravie, comme seuls ceux qui vivent de leur passion peuvent l'être.

Mais ton humeur avait chuté de manière drastique quand tu avais lu les quelques mots de ta soeur sur ton smartphone. Tu lui avais aussi tôt répondu que tu serais là dans moins de 30 minutes. Le temps de prendre une douche et de remettre tes habits de civil, tu t'étais glissée derrière le volant de ta vieille Mustang. Tes parents détestaient cette voiture, un tombeau selon eux, mais ils n'avaient jamais compris ta passion pour les vieilles voitures.

Il ne t'avait pas fallu longtemps pour rallier le domicile de ta soeur, ou peut-être le fait de connaître le chemin par coeur avait-il agi sur ta perception comme un catalyseur. Ou alors l'anxiété. Tu t'en faisais peut-être pour rien, si ça se trouve il n'y avait absolument rien mais tu étais sur tes gardes cependant.
A peine garée devant le pavillon, tu avais rejoint la porte d'entrée. Quelques coups portées, et voilà que tu y pénétrais.

« Piuthar mòr, c'est moi !»

C'était ainsi que tu l'appelais depuis toujours. C'était du gaélique et ça voulait dire grande soeur.

sister hood
@Zelda Walsh

Voilà déjà 3 semaines que tu savais pour le petit être qui poussait dans ton ventre. Les nausées ne s’estompaient pas et tu continuais de vomir comme une dinde. Heureusement pour toi, Ange avait fait l’épicerie et il avait apporté une caisse pleine de jus aux fraises. La seule chose qui t’empêchait de vomir. Chose qui te donnait aussi le sucre nécessaire pour survivre à tes journées. Tu avais été capable de te faire prescrire une anti-nausée, et tu remerciais sincèrement ton ami qui t’avait aidé au travers cet épreuve. Ce soir, Liam était partit à son match et tu savais que Ange avait un truc au club. T’avais, à contrecœur, accepter ce côté de lui, désirant avoir une vie pour le moins normale. Ça te rendait folle de l’imaginer dans les bras d’une autre femme, mais c’était ainsi et tu t’étais résignée à être cocue. Cependant, ce soir, c’était trop. L’anxiété au plafond, tu avais envoyé un sms à ta sœur. Sûrement que tu lui avais mit une puce à l’oreille. Assise au comptoir de la cuisine, tu feuilletais un livre de bébé, lorsque tu l’entendis entrer. Tu jura et tu rangea le bouquin au plus vite, allant la rejoindre. «Zelda!» Tu lui sauta presque dans les bras. C’était toi la grande sœur, mais tu ne pouvais t’en empêcher. Tu la serras contre toi avant de la ramener vers le salon. Tu avais préparer du thé et des cookies. Tu allas chercher un grand verre de jus de fraises et tu reviens. Tu avais opter pour un gilet lousse, parce que vu ta physionomie, ta grossesse commençait légèrement à paraitre et tu ne voulais pas éveiller les soupçons. «Merci d’être venue! Je suis trop contente de voir!» L’heure de la vérité avait sonner.

Elle te saute dans les bras et tu la serres bien volontiers dans tes bras. Ca pouvait paraître étrange à certains mais entre vous, c'était ainsi. Vous étiez proches, vous l'aviez toujours été. Enfin, sauf ses douze années que vous aviez passé séparées. Des années dont tu avais énormément souffert et auxquelles tu ne voulais plus penser à présent, car elles appartenaient au passé. Alors tu la serres un peu plus fort avant de la relâcher.

« Liam n'est pas là ? »

Tu la laisses te mener vers le salon, vers le thé et les cookies. Ca tombait bien, tu avais un petit creux ! Tu t'installes confortablement dans le canapé après avoir enlevé ton manteau et ton écharpe. Tu t'apprêtes à te préparer toi-même ta tasse de thé lorsque tes yeux tombent sur son verre. A l'odeur, pas de doute, c'est du jus de fraise. Tu en étais sûre parce que toi tu adorais ça, mais Darina, elle, avait toujours détesté ça.

« Du jus de fraise, Darina ? Attends mais tu détestes pas ça depuis genre... toujours ? »

Tu fronces les sourcils, perplexe. Tu as passé quelques temps sans ta soeur mais tu la connais encore parfaitement bien. Ce n'est pas le genre de trucs qu'on se met à aimer du jour au lendemain, pas vrai ? Cela ne fit qu'ajouter au sentiment d'étrangeté que tu avais ressenti en recevant son sms. Tu entrepris néanmoins de te servir ce fameux thé noir, avec un soupçon de lait et de sucre. Un thé comme tu les aimes. Une fois que tu as fini de t'apprêter, tu reportes ton attention sur ta soeur, attendant toujours sa réponse.

sister hood
@Zelda Walsh

Tu finis par la lâcher. Tu allais sûrement lui casser le cou si tu restais agrippée à elle. Tu marchais vers le salon avant de secouer la tête. «Tu sais comment ton neveu est fan de sport… Il a encore un match ce soir. C’est Richard qui devrait le ramener… Tu te souviens, ce père homosexuel, qui fait partie du CA?» Tu la laissais prendre place sur le canapé puis tu pris une gorgée de ton jus de fraise, avant de le reposer sous sa remarque. Tu pinces tes lèvres, préférant éviter le sujet pour le moment. Tu te préparas un thé avant de manger un cookie. «Oh tu sais… On se fait au goût...» Mensonge. Hors grossesse, tu étais incapable de même voir une fraise en photo. Tu passas une main dans tes cheveux avant de prendre le plaid qui reposait sur le canapé et tu le mis sur tes jambes. «Je devais te parler d’un truc important… Je sais que tu ne sauras pas d’accord, mais c’est important...» Je passais une main sur mon visage avant de prendre mon courage à deux mains. «Ange est sortis de prison… Il y a environ 1 mois et 1 semaine… Je suis aller le voir pour lui remettre l’argent qu’il nous avait fait parvenir. Je ne voulais pas de cet argent sale… Bref, on a discuté et négocier. J’ai accepté qu’il revienne dans la vie de Liam… Je… J’ai flancher… Un soir qu’il est venu...» Je tremblais à l’idée de lui avouer que j’étais enceinte, mais je devais le faire. Je retirais le plaid puis je me redressais, relevant mon gilet. Je me dis de côté pour lui montrer ce petit renflement au niveau de mon bas ventre. «LE jus de fraises est le seul truc qui calme mes nausées...» Je replaçais mon pantalon et laissa retomber mon haut avant de reprendre place sur le canapé. J’étais déjà exténuée par cette annonce.

Elle t’explique pourquoi ton neveu n’est pas là et tu hoches la tête : ça lui ressemblait bien, en effet. Un sourire t’étire les lèvres. Il te ressemblait assez, sur cet aspect. Toujours besoin de bouger, toujours besoin d’être dehors, de se sentir libre.
Mais tu finis par refixer ton attention sur ta sœur, soupçonneuse. S’il y a une chose pour laquelle elle n’a jamais été douée, c’était le mensonge. Et le temps n’avait pas arrangé les choses. Tu ne mordais toujours pas à l’hameçon. Elle ne se montrait pas assez convaincante, ni convaincue, de son mensonge. Et tu la connaissais vraiment trop bien pour te laisser berner par une excuse aussi bidon.

«Je devais te parler d’un truc important… Je sais que tu ne sauras pas d’accord, mais c’est important...»

Tu venais de prendre une gorgée réconfortante de thé mais il te semblait plus judicieux de reposer ta tasse sur la table à présent. Tu te redresses, attentive. Tu avais donc raison. Elle te cachait bien quelque chose. Plus ses aveux s’écoulaient de sa bouche, plus tu sentais la tension gagner chaque recoin de ton corps mince. Elle ne pouvait pas être en train de dire ce que tu pensais qu’elle était en train de te dire, ce n’était pas possible. Au bout d’un moment, tu te rends compte qu’elle est silencieuse, qu’elle attend que tu parles. Et tout ce qui te vient c’est :

« Si c’est une blague, elle n’est vraiment pas drôle. »

Mais elle ne fait pas marche arrière et tu as l’impression qu’un poids te tombe dans l’estomac, et que ton estomac menace de se révulser. Tu secoues la tête, tu regardes ta sœur comme si elle était une étrangère face à toi, une étrangère qui ressemblerait à ta sœur sans l’être. Tu ne comprends pas, ça n’a pas de sens, c’est un cauchemar.

« T’es en train de me dire que tu as laissé une deuxième chance à ce type de te gâcher la vie ? Parce que la première fois ne t’a clairement pas suffi ? Que non contente de te foutre dans la merde, tu y fous aussi ton fils, que tu es censée protéger ? Et qu’en plus de ça, tu t’es laissée foutre enceinte ?! Sérieusement, Darina ?! »

Et tu te rends compte que tu cries à présent, alors que tu n’élèves que très rarement la voix. Mais tu es vraiment furieuse, tu n’arrives pas à croire qu’elle soit si… inconsciente. Elle, ta grande sœur.

sister hood
@Zelda Walsh

Plus tu parlais, plus tu sentais la colère de ta sœur grandir. Tu essayais de garder ton calme aussi, mais vous, les Walsh… Ce n’était pas chose aisé. Lorsqu’elle te demanda si c’était une blague, tu secouas négativement la tête. Tu ne pouvais pas mentir sur ça. Tu attrapais ton verre de jus de fraise, la laissant crier sur toi. Lorsqu’elle se tue, tu la détaillas un instant. «C’est bon, t’as finis de hurler? J’ai fais une erreur, j’ai compris! Mais Angelo est le père Liam et je ne peux pas l’empêcher de reprendre son rôle auprès de lui Zelda!» Je serrais mes bras sous ma poitrine, refermant ma veste du même coup. Tenant de cacher mon ventre. «Je suis une adulte Zelda, je peux prendre les décisions que me chante! Je compte garder ce bébé, et ce même si toi et les parents me faites une scène! Ça ne serait pas la première fois que vous me laissez tomber de toute façon!» Je me levais, faisant les 100 pas. J’étais nevreuse, prête à craquer. «Mais si tu savais comment je me sens perdue! Perdue entre la logique et mon amour pour lui… Je tuerais pour cet homme… Et maintenant, me voilà enceinte, divorcée et affubler du regard désapprobateur de Dieu.» Je secouais la tête encore, alors que des larmes coulaient sur mes joues claires. Je repoussais les larmes puis je posais une main sur mon petit ventre. «Et imagine! Porter cet enfant et me dire que je ne peux l’élever seule… Le mettre en adoption? Jamais Zelda… Et encore moins l’avortement!» Tu venais te laisser tomber sur le canapé, remontant tes jambes contre toi… Tout à coup, tu retombais à l’adolescence, où tu te posais tout plein de questions… La différence d’âge entre Zelda et toi, c’était palpable, assez pour qu’elle ne puisse comprendre tout tes agissements. «J’aime déjà ce bébé, Z.» Tu posais ton menton contre tes genoux, essayant de ne pas exploser.

Tu secoues la tête, incrédule.
« Ah bon ? Et à quel moment a-t-il été un père digne de ce nom ? Ce n’est que son géniteur, il n’a rien d’un père, ne l’a jamais été. Et tu ne comprends pas ça m’inquiètes encore plus quant à cette nouvelle grossesse. »

Tu te lèves, incapable de rester à côté d’elle. Tu fermais les yeux, te passais les mains dans les cheveux. Elle était censée être la plus âgée de vous deux, et de loin mais elle se comportait comme une gamine, selon toi. Une irresponsable. Etait-elle vraiment la femme que tu avais toujours admirée depuis ta plus tendre enfance ? Tu avais toutes les peines du monde à le croire en cet instant. Sa tirade suivante te pousse à te retourner, furieuse. Tu n’en crois pas tes oreilles !

« Tu te fous de moi, là ? C’est la faute de personne à part toi ce qu’il t’arrive ! Comme tu l’as dit, tu es une adulte ! Prétendument ! Et c’est TOI qui m’a laissé tomber ! J’avais 7 ans, tu te souviens ? Parce qu’on dirait pas vu la façon dont tu te comportes ! Tu as complètement oublié pourquoi tu as divorcé alors s’il te plaît, épargne-moi ta réaction de victime ! Tu t’es foutue là-dedans toute seule ! »

Tu t’éloignes encore. Tu n’arrives pas à réfléchir près d’elle, tu n’arrives pas à respirer. Tu n’étais pas souvent en proie à une colère pareille et tu n’avais pas non plus l’habitude de la gérer non plus. Tu prends plusieurs inspirations profondes, la main posée sur la poitrine, attendant donc de te calmer. Et même alors, tu refusais de la regarder, les bras croisés sous ta poitrine. Ça recommençait, tout recommençait. Comme à l’époque. Et maintenant il te semblait, comme il en serait toujours de la sorte. Elle le choisirait toujours. Et tu n’avais pas à subir ça. Pas cette fois. Pas encore.

« Tu as raison. Tu es une adulte. Tu fais ce que tu veux. Mais ne compte pas sur moi pour être encore un dommage collatéral dans cette histoire. J’ai déjà donné et contrairement à toi, je n’ai pas la mémoire courte. Je ne peux pas te protéger de toi-même, Darina. Fais ce que tu veux. Il faut que j’y aille. »

Il fallait que tu quittes cette endroit. Elle ne comprenait pas et ne comprendrait jamais. Elle te parlait comme si tu avais un problème avec ce bébé. Tu n’avais aucun problème avec lui. Il était innocent dans cette histoire. Tu avais un problème avec son père, et le fait que ta sœur allait encore gâcher sa vie, ainsi que celle de ses enfants. Que Dieu te pardonne mais c’était plus que tu ne pouvais en supporter. Cette histoire t’avait déjà brisée une fois alors que tu étais trop jeune pour vraiment le comprendre. Mais cette fois ,tu te protègerais. Tu ne laisserais pas tout ça te démolir une deuxième fois.

sister hood
@Zelda Walsh

Tu soupirais. Elle avait raison sur toute la ligne, Zelda. T’avais été complètement conne d’accepter le retour d’ange dans votre vie. Rajoute que tu t’étais faites mette en cloque, la gaffe du siècle. Tu te sentais complètement conne d’avoir jeter la faute sur ta frangine. Tu écoutais ses paroles, tel des lames acérées. Tu soupiras, refusant d’entendre que tu avais réellement fait la conne. Tu la détaillais, alors qu’elle s’était levée, s’emporter. Quelle grande comédienne. De la même famille, c’était évident. Tu passas une main sur ton visage avant de te lever, venant la rejoindre. Tu posas tes mains sur ses épaules. «J’étais complètement conne Zelda. Tu le sais… Jamais je ne te laisserais tomber de nouveau! Pas maintenant! Cette grossesse, elle ne changera rien, ok? Rien entre toi et moi. Je te le promets… Allez viens…» Tu la forçais à venir dans tes bras. Tu lui caressas la naissance de sa nuque, comme une mère qui devrait réconforter son enfant. Tu restas là, quelques instants avant de reculer. «Il n’aura pas de droit sur cet enfant. Comme il n’a pas de droit sur Liam, je t’en assure…» Tu pinçais tes lèvres avant de te sentir faiblir. Avec les nausées qui étaient plus que violentes, tu ne faisais que perdre du poids et être en pleine carence. Tu reculais doucement, revenant t’asseoir sur le canapé. «Au moins, les parents peuvent dire qu’ils ont réussit avec toi…» T’eus un léger sourire, tendant la main vers ta sœur. «Tobias non plus n’approuve pas mes choix… Il a tenté de me dissuader… Mais c’est plus fort que moi…» Tu soupirais, posant une main sur ton ventre, le caressant du bout du pouce.

Ses mains sur tes épaules te font donner envie de la prendre dans tes bras mais tu secoues la tête, quoique moins en colère. Plus… résignée. T’es résignée parce que tu connais ta sœur et que, même si tu te rends malade, tu ne pourrais pas la sauver d’elle-même. Et sa réponse ne te rassure pas le moins du monde, bien au contraire. Elle ne fait qu’ajouter de l’eau à ton moulin, elle ne fait que confirmer tes pires contraintes.

« Tu n’y es pas, Darina. Le problème ce n’est pas le bébé. Le problème c’est lui. Et que tu ne le vois pas est profondément problématique. Tu crois qu’il a changé parce que c’est ce qu’il veut que tu crois mais il va finir par te faire du mal, par vous faire du mal à tous. Que ce soit psychologiquement comme physiquement. Et à ce moment-là, il sera trop tard. »

Pourtant, tu la laisses te prendre dans ses bras mais ce n’est que mollement que tu lui rends son étreinte. Tu te recules assez pour pouvoir la regarder dans les yeux, bien que tu restas assez près pour toujours te trouver dans ses bras.

« Je pense que tu croies sincèrement ce que tu dis. Mais c’était déjà le cas quand tu as divorcé, et regarde maintenant. Alors tu comprends que j’ai du mal à te croire ? Si seulement je pouvais être sûre que tu ne changeras pas d’avis à nouveau… »

Tu la lâches pour te passer les mains dans les cheveux, comme pour rassembler tes pensées. Tu pousses un profond soupir avant d’inspirer à nouveau, tentant de chasser le chagrin de ton cerveau comme de ton corps. Tu es trop sensible, tu l’as toujours été. Parfois ça se manifeste par des larmes intempestives, parfois par une colère qui consume tout. Tu n’y peux rien, tu es comme ça et il y a longtemps que tu as renoncé à y remédier. Mais tu ne peux pas toujours te rendre malade pour tout le monde, tout le temps. Le problème c’est que tu aimes ta sœur et ton neveu et que tu n’y peux rien, tu veux les protéger coûte que coûte.
Sa raillerie te pique à vif et tu fronces les sourcils.

« Ne dis pas n’importe quoi, Darina. Papa et Maman t’aime et ils se font du soucis pour toi. Ils ne sont pas parfaits, ils sont même très maladroits mais ils nous aiment tous les deux de la même façon, voire toi bien plus que moi, justement parce que je ne leur cause aucun soucis. Enfin, sauf avec mon métier bien sûr. »

Tu ne peux t’empêcher de faire sonner une certaine amertume dans ta voix. Ta famille n’a jamais approuvé que tu abandonnes tes études pour devenir pompier professionnel. Et pourtant, tu t’étais battue avec tout ce que tu avais pour réaliser ce rêve, coûte que coûte.

« Enfin un homme censé dans ta vie ! Encore une fois, je pense que c'est un problème de volonté. N'attends pas qu'il soit trop tard et qu'il commette l'irréparable. »