☾ sweet dreams are made of this - louka (fb)

sweet dreams are made of this

louka & astrée

« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

☾ casse-noisette de tchaïkovski - pointes insolentes qui brutalisent le parquet. cataclysme qui s’essouffle une fois la nuit tombée. la ballerine enchaîne les positions avec férocité et détermination depuis de longues heures déjà. elle n’est pas satisfaite la douce. la fluidité manque et la chorégraphie s’oublie à travers chacun de ses pas. tu n’es pas attentive, tu ferais mieux de rentrer te reposer, tu vas finir par te blesser – lui souffle la raison. éternelle insatisfaite, la danseuse se résout tout de même à déchausser ses aiguilles de tissu. déconcentrée. son esprit est ailleurs. elle laisse sa longue chevelure blonde embrasser ses courbes et s’enquière d’éteindre toutes les lumières de la salle de danse avant de quitter le studio. son étourderie l’agace mais elle ne contrôle rien, jamais, quand il s’agit de lui…(et surtout pas quand la fatigue s’en mêle). elle attrape son téléphone – comme à de nombreuses reprises ce soir -. deux heures trente-deux – aucun message. elle grogne la douce. il abuse. elle se glisse dans le taxi que son père lui fait parvenir chaque jour et prie pour ne pas s’endormir avant d’avoir pris une bonne douche bien fraiche. dormez-bien bill… je suis désolée, il est vraiment tard – souffle la poupée une fois arrivée à destination. la ballerine ne compte plus le nombre d’heures supplémentaires qu’elle fait faire à ce pauvre homme depuis des années. le chauffeur lui répond par un sourire que la douce sait sincère. demain, elle n’ira pas danser. ça lui octroiera un jour de repos. la ballerine montre quatre à quatre les marches de l’escalier de marbre qui trône au milieu du salon et se glisse sans bruit jusqu’à la salle de bain amourachée à sa chambre. elle se défait de son justaucorps et laisse son corps abîmé profiter des jets puissants de la douche. l’eau chaude perle dans son dos et tente, sans succès, d’évacuer la frustration qui anime la douce. Louka. Il est la raison pour laquelle elle a presque dansé jusqu’à épuisement ce soir. crétin. il n’était pas seul ce soir. elle n’est pas si naïve astrée, elle sait que l’italien plait et que son corps s’est mêlé à celui des plus belles femmes d’hillsboro à de nombreuses reprises mais aujourd’hui, c’était différent. il ne manque jamais de lui souhaiter une bonne nuit. jamais. toujours ce même message aux alentours de vingt-trois heures. aujourd’hui, rien. si d’apparence ce détail peut sembler insignifiant, il ne manque pas de faire palpiter le cœur de la blonde. jalousie déplacée ? sans doute. colère qu’elle ne se connait pas. refusant d’y penser plus longuement, la douce sort de la douche et entoure son corps d’une serviette au préalable préparée et déposée sur le bord du lavabo. elle ouvre la porte de sa chambre comme à son habitude et se dirige vers sa garde-robe allumant la lumière au passage. oh. grognement qui la fait sursauter, elle se retourne surprise et attrape de justesse la serviette qui manque de lui tomber sur le genou. Louka. mélange amer de colère et de soulagement qui déforme ses traits angéliques. tu m’as fait peur ! chuchote-t ’elle en s’approchant du lit froissé. qu’est-ce que tu fais là ? voix qui instantanément se radoucit (parce que c'est lui). pas que ce soit inhabituel que l’italien trouve refuge dans ses draps, mais il était clair que ce soir ça ne devait pas être le cas.

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« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

☾☾ Only you know the man that I am beyond the surface serata di merda. Rien ne va comme tu le veux ce soir. Tes yeux ont brillé devant les merveilles de cette nouvelle exposition à la galerie, tu as pu admirer le travail des Maîtres sans que le moindre doute ne se profile ; un jour, toi aussi tu seras exposé sur ces murs. T'es doué, un talent naturel que tu travailles quotidiennement en noircissant les pages de ce cahier de dessin ou ces toiles qui jonchent ta chambre, mais tu es trop dissipé, trop volage, ton attention toujours attirée vers plus . Plus loin. Plus fort. Plus intense. Tu cherches la perfection, tu cherches l'inspiration, t'es un artiste alors tout t'es pardonné, pas vrai ? La jolie brune qui t'accompagnait ce soir aurait dû le comprendre, elle se pavanait trop à ton goût alors tu lui as proposé de la raccompagner, gentleman, puis il y a ce gars, tu n'as pas compris d'où il sortait, ni ce qu'il voulait, une chose est sûre : il devra probablement manger des smoothies durant quelques jours. T'es amoché aussi, ta lèvre à éclaté sous le premier choc, tu auras probablement un bel hématome sous l’œil droit, mais rien de grave ~~d’inhabituel~~. Soirée écourtée. Tant mieux, tu vas pouvoir rejoindre ta princesse, la seule femme qui te comprenne sans mot, celle qui est ton âme jumelle et auprès de qui tu oublies tout. Un lit vide. Où est-elle ? C'est vieux comme le monde cette histoire, tu entres chez les Dewilde comme elle entre chez toi, vous ne faites qu'un et vos parents l'acceptent sans vraiment comprendre. Qu'importe. Il n'y a que vous de toute façon. Allongé dans ce grand lit vide qui ne t'appartient que quelques jours sur le mois, tu attends le retour de la demoiselle qui tarde, laissant le sommeil te gagner. A moitié nu, tu ramènes les couvertures sur toi, la fraîcheur de la nuit commence à s'insinuer dans la pièce pourtant chauffée. Un éclair de lumière. Tu grommelles endormi, spegni la luce, langue maternelle chantante, tu te souviens que t'es le seul de cette pièce à la parler, la tête enfuie sous le duvet tu ajoutes depuis quand t'as peur de moi ? avant de sortir un œil mi-clos pour l'observer, questa bellezza. Gamin endormi, tu passes une main sur ton visage pour t'éveiller un peu, jettes un regard vers le réveil et soupire, et toi, t'étais où ? Accusateur, tu demandes des comptes. Tu es ce protecteur qui veux, exige, de savoir où elle se trouve ; sauf qu'aujourd'hui c'est toi qui a rompu les habitudes, tu t'es endormi avant de lui envoyer son message, mais ce n'est pas ça l'important. La tronches d'un agent de sécurité après émeute, c'est douloureux, mais la voir te fait sourire, t'ouvres les draps pour l'inviter à te rejoindre faisant totalement fit de sa tenue, j'ai passé une soirée horrible, j'avais envie de te voir. Envie ? Non. Un besoin viscéral plutôt, s'assurer que ta merveille était toujours là, à toi, douce et vivante, sa chaleur pour réchauffer ton âme déjà bien sombre.

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« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

☾ surprise inattendue qui anime le palpitant de la danseuse. il est là, où est sa place. elle tente de rester fâchée la belle mais force est de constater qu’elle n’arrive à rien quand il s’agit de lui. siocco. la douce entrevoit le début du visage fatigué de son italien et toutes ses revendications s’envolent. depuis quand t’as peur de moi ? elle lève les yeux au ciel la ballerine, enfantine, et démêle sa long chevelure blonde de l’une de ses mains. depuis que tu t’amuses à me surprendre en sortant de la douche, genio. Tu ne peux pas savoir le nombre de films d’horreur que j’ai vu qui commence comme ça, je fais attention à mes arrières, figure-toi. – souffle-t-elle, sourire joueur au coin des lèvres (bien qu’à l’instant présent, ce dernier n’était pas très ~~couvert~~.) et toi, t’étais où ? il n’en manque vraiment pas une. au studio, où je t’avais dit que je serais. – se contente-t-elle de répondre presque provocante, tout en appliquant une crème délicatement parfumée sur son visage encore humide. astre faussement rancunier. L’étoile entend finalement le bruit de la couverture qui caresse les draps et ne peut s’empêcher de se mordre la lèvre inférieure, ravie. l’italien l’invite près de lui et la douce, comme à son habitude, n’a qu’une envie : s’y glisser. le corps encore embrumé de la belle vient se blottir contre l’italien. sa joue cherche la chaleur de son torse. odeur qu’elle reconnaîtrait entre mille. odeur dont elle profite un court instant. j’ai passé une soirée horrible, j’avais envie de te voir. inquiétude qui se lie sur les traits de l’astre. elle remonte le menton vers le visage de son tesoro. effroi. peau abimée. lèvres fatiguées. le palpitant de la douce s’affole. elle se redresse et ses doigts fins s’égarent sur ces traits tant adulés. comment a-t-elle pu manquer ça ? tu t’es encore battu. – aucune déception, juste une profonde inquiétude. visages proches. indexe qui effleure la pulpe boursouflée de son démon. elle l’observe sous tous ses angles. son éternelle infirmière. elle ne compte plus le nombre de fois où son italien est revenu amoché, souvent par sa faute. main mal placée. regard insistant. chaque fois la même peur dans le regard de la douce. si elle venait à le perdre, son monde tout entier s’écroulerait. son pouce caresse au-dessus de son maxillaire droit. l’italien grogne. qu’est-ce qui s’est passé amore ? souffle-t-elle se penchant vers sa table de nuit pour y attraper un tube de crème. elle en dépose sur son doigt et en étale sur le visage tuméfié du diable. t’avais promis que tu ferais attention, lou – j'en mourrais s’il t’arrivait quoi que ce soit.

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« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

☾☾ Contente toi des films à l'eau de rose, caro, t'es trop innocente pour les vrais films, pourtant, tu n'as jamais été contre regarder un film d'horreur avec elle. Il y a toujours bien un moment où elle fini blottie dans tes bras, même sans l'horreur d'ailleurs. Tu souris sous les draps, tu aimes la taquiner la poupée, tu as le droit. Toi seul peux prétendre à ce privilège, parce que tu l'aimes de tout ton foutu palpitant. Elle répond là ou tu ne laisses qu'un vide, le studio, t'es un vrai con. T'as même pas pensé une seconde à aller voir là, alors que tu sais que c'est qu'il s'agit de son oxygène. Elle son studio, toi ton atelier. Deux gosses pourris gâtés aux passions coûteuses et dont les parents y répondent sans même sourciller. Des artistes. Elle est ton modèle fétiche, muse qu'importe les circonstances, tu es son plus grand fan ~~et t'es pas objectif du tout~~. T'as bossé tard. Encore. Elle devrait prendre soin d'elle et de ce corps qu'elle maltraite. Elle applique sa crème et tu ouvres les draps où elle fini par se glisser. Contre toi, tu soupires, enfin tu as ce sentiment de plénitude, cette impression d'être complet. Tes lèvres effleurent ses cheveux alors qu'elle se blottit, petit chat affectueux, tu n'as pas envie de discuter ce soir, mais quand elle voit ta tête, tu sais que tu vas devoir donner quelques explications. Elle a l'habitude ton étoile, ce n'est pas rare que tu reviennes avec une tête de boxeur, mais à chaque fois qu'elle te regarde, avec ce regard, tu regrettes. Tu voudrais être meilleur, pour elle, pour qu'elle cesse de s'inquiéter, mais tu n'y arrives pas. Trop dur. Habitudes ancrées profondément. Tu t'es encore battu, constat plus que véritable reproche. Tu grimaces, c'est pas la douleur, c'est juste l'inquiétude dans sa voix. Le frôlement de ses pulpes sur ta mâchoire. La belle applique sa pommade miracle sur ta joue, c'est pas moi qui fait pas attention, c'est l'autre qui m'a cherché. C'est jamais ta faute. C'est toujours les autres. Tendrement, tu caresses l'ovale de son visage, t'inquiètes pas pour moi amore. C'est impossible. Impensable. Elle s'inquiètera pour toi, comme tu t'inquiètes pour elle. Si seulement tu pouvais prendre ton courage et lui avouer que tu l'aimes, que tu la veux, entièrement et à jamais, mais tu as peur de la perdre. De réduire en cendres ce lien unique que vous partagez. Alors tu te contentes d'être son meilleur ami, son confident, son protecteur. Tu cadenasses ces sentiments, en espérant qu'un jour elle sera capable de comprendre.

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« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

T’as bossé tard. la ballerine reste silencieuse. ses yeux, eux, offrent un tout autre discours. si j’ai tant tardé, c’est par ta faute. tu ne m’as rien envoyé. comment tu voulais que je dorme ? petite enfant gâtée. elle papillonne jusqu’au lit la douce et se glisse sous les draps… bonheur éphémère. des marques. des blessures. pincement incontrôlé de son palpitant. sang d’encre. elle s’en veut d’avoir été en colère contre lui. elle s’en veut de ne pas avoir été là pour canaliser son doux diable. c’est pas moi qui fait pas attention, c’est l’autre qui m’a cherché. évidemment. la douce lève les yeux au ciel prenant soin de tapoter chaque marque avec douceur. la même histoire qui se répète et chaque fois son cœur qui souffre un peu plus. la main de l’italien caresse le visage de la douce, la danseuse ferme les yeux profitant de la chaleur enivrante de sa peau. t’inquiète pas pour moi amore. un doux rire s’échappe de la commissure de ses lèvres. il sait qu’elle ne fait que ça. elle passe une main distraite dans la chevelure ébouriffée de l’italien. j’arrêterai de m’inquiéter quand tu arrêteras de jouer le gros dur à tout bout de champs – éclat vif dans le regard mais petite once de jalousie qui vient voiler ses pupilles. j’espère au moins qu’elle en valait la peine – souffle-t-elle, douce comme à son habitude mais le cœur lourd. la belle savait que Louka était accompagné ce soir. pas par elle. aucun doute sur la provenance de ses hématomes. combat d’ego pour conquérir la belle. dernière touche de crème qu’Astrée range ensuite dans sa table de nuit. elle tente tant bien que mal de soustraire les images dérangeantes qui se sont échouées dans son esprit. s’ajoutent à ça, les douleurs de son corps meurtri par les répétitions qui n’en finissent jamais. passion qui la dévore. regard espiègle, elle tourne à nouveau son visage angélique vers l'italien. tu aimerais te faire pardonner d’avoir risqué ta vie de façon stupide… une nouvelle fois ? souffle-t-elle avant d’enchaîner, posant son indexe sur ses lèvres ne lui laissant aucune chance de répondre. masse mon corps endolori. – airs de tragédienne, elle s'esclaffe. la douce s’allonge sur la ventre, ne dis pas non lou. je te donne l'occasion d'utiliser tes mains pour une noble cause plutôt que pour les écraser sur les dents des passants – grommelle-t-elle lui offrant un sourire pur et innocent. pensées loin d’être ~~innocentes~~.

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« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

☾☾ Tendresse maternelle, amour sincère, elle s'inquiète et passe sa main dans ta tignasse, tu devrais couper. Comment est-ce qu'elle veut que tu fasses ? Arrêter de jouer les gros durs n'est pas compliqué, tu ne te considères pas comme tel, tu es plutôt un impulsif ayant soif de justice et de respect. C'est simple, tu défendras toujours ces valeurs aussi sûrement que la lune cède sa place au soleil une fois l'aube venue. Elle le sait, la princesse, parce qu'elle est la cause de nombreuses cicatrices, mais tu en accepterais des millions d'autre pour ses beaux yeux. Réaction spontanée tenant plus du réflexe, tu ris. Pas vraiment, mais bon, c'est pas une raison. Qu'importe la beauté ou l'intelligence, personne ne devrait manquer de respect à une demoiselle, jamais. Tu ne m'aimerais pas autant si je n'étais pas ton chevalier servant, tu souris, ce sourire latin, charmeur qui ferait fondre le plus solide des icebergs. Avec toi à bord, le Titanic serait toujours sur les flots, aucun doute. Sa requête t'interpelle, te faire pardonner ? De quoi ? Elle ne manque pas de culot la ballerine, mais son doigt t'enjoint au silence, deux regards océans qui se rencontrent, tumultes des vagues à l'âme, elle te commande et dieu sait que tu ne peux qu'obéir. Le ventre de la belle glisse contre les draps, elle n'attend pas ta réponse, elle sait.J'arrive. Avantage stratégique, tu sais qu'elle possède cette huile sèche au jasmin, odeur que tu as appris à aimer, dont parfois, tu imprègnes l'intérieur de ton poignet pour avoir cette part d'elle avec toi. Maîtrise. Délicatement, tu t'installes au-dessus d'elle, laissant l'huile glisser sur sa peau, massant les points de tensions du bout des doigts. Tes paumes embrassent sa peau, malaxent ce corps qu'elles connaissent si bien sous ton regard captivé, tu la cajoles, tu prends soin d'elle. Tu devrais travailler moins, tu te fais des contusions, tu traces une ligne au niveau de ses côtes jusqu'à sa colonne, avant de descendre avec de petites pressions jusqu'au bas de ses reins, chute merveilleuse. Si tu n'étais pas rôdé, habitué à cette douce torture, tu ne pourrais pas rester là sans laisser libre cours à ton envie, respect pourtant, s'il y en a bien une que tu veux respecter plus que quiconque, c'est elle. Ça vas ? Mademoiselle apprécie ? Tu te glisses hors du lit, faisant le tour pour t'attaquer à ses jambes, longues et musclées, tu prends le temps de soigner chacune d'elle, terminant par une pression sur chaque orteil, danseuse exigeante, c'est la partie la plus maltraitée de son corps ~~dont tu voudrais prendre soin~~. Tu n'arrives pas à masquer ce regard, t'es fou de cette femme, tu souffres en silence, chaque jour. Chaque fois qu'elle se glisse contre toi. Chaque fois que tu regardes son visage et que ses lèvres pleines t'appellent. Aujourd'hui, plus que jamais auparavant, tu as envie d'elle.

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« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

tu ne m’aimerais pas autant si je n’étais pas ton chevalier servant. ce sourire. l’âme de la ballerine se consume. c’est ce même sourire qui lui a sauvé la vie, des années plus tôt, alors que son monde entier venait de s’écrouler. savior. deux âmes liées à jamais. un amour incommensurable qu’elle fait taire, de peur qu’il lui échappe comme sa mère avant ça. lourd secret qui lui coûte chaque fois un peu plus de volonté. délicate proximité qui lui est nécessaire. l’esprit de la douce s’envole. il a dit oui. il dit toujours oui. elle ferme ses yeux attendant le contact ultime, celui qui la fera (frissonner). l’italien s’installe et baisse la serviette jusqu’au niveau des fesses de la danseuse. peau dénudée. ce n’est pas une première pour les deux am(ants)is torturés. proximité qu’ils entretiennent, qu’ils s’imposent. mains qui dessinent chaque courbe abîmée de la ballerine. corps frêle. il en connait tous les maux et toute la beauté. tu devrais travailler moins, tu te fais des contusions. lui aussi il s’inquiète. cette pensée arrache un doux sourire à l’astre dont les yeux sont toujours clos. elle aime sentir chaque caresse, chaque bouffée que l’italien laisse glisser sur sa peau. les pressions qu’il exerce sur chaque point soulagent instantanément la douce. c’est pas grave, tant que tu es là pour prendre soin de moi. – murmure-t-elle, innocente, inconsciente peut-être. ça vas ? mademoiselle apprécie ? l’italien se concentre sur les jambes fatiguées de la douce. murmures de détente qui déforment les lèvres pulpeuses de l’astre, de quoi répondre explicitement à la question du loup. il sait comment y faire avec sa poupée. mains fermes. mains artistiques. elle aime qu’ils prennent soin l’un de l’autre. son éternel protéger. les douces caresses de l’italien commencent à avoir raison de la fatigue de la douce, qui pose sa main sur celle de ce dernier. je ne sais pas ce que je ferais sans toi. elle ne parle pas du massage. la présence de son alter-égo lui est vitale. son oxygène. merci, grommelle-t-elle le visage embourbé. elle remonte timidement la serviette sur sa taille de guêpe et utilise ses dernières parcelles d’énergie pour se redresser. elle capte le visage de Louka entre ses deux mains et lui dépose un léger baiser sur l’angle de la mâchoire. ses lèvres sont si proches… mais la douce se fait violence une fois encore. elle sépare ses prunelles de celles, magnifiques, de son ange gardien et sourit en apercevant le tee-shirt de ce dernier déposé en boule sur le sol. parfait souffle-t-elle en l’attrapant et en l’enfilant. son corps fatigué se glisse prêt de son corps jumeau embaumé de l’odeur de celui pour qui elle donnerait tout. je veux que tu fasses attention à toi, lou – murmure-t’elle contre son torse, la fatigue au bord des yeux.

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louka & astrée

« je n'ai aimé que toi, je t'embrasse jusqu'à en mourir. »

☾☾ je serais toujours là pour prendre soin de toi, mais ça n'empêche pas que tu fasses attention . T'es gonflé, c'est ce qu'elle te demande depuis tellement d'année et pourtant, tu n'en fais qu'à ta tête. L’hôpital qui se moque de la charité. Délicieuse torture. Sa peau douce sous tes doigts, tu pourrais faire ça pendant des heures, ce contact vital te tue et te réanime à la fois. Murmure d'aise, tu ris en remontant vers ses fesses, tu voudrais être là tous les soirs pour la soulager, la voir bien, comme ce soir. Malgré ta gueule fracassée, c'est parfait. Le plaisir était pour moi, elle n'a pas idée d'à quel point. La jolie se redresse, encadre ton visage des ses mains et putain ton cœur s'affole, tu fermes les yeux en souriant quand ses lèvres se posent sur ta mâchoire. Si elle savait, tu serais près à tout pour plus, pour une fois pouvoir goûter ces lèvres qui t'appellent depuis tant d'années, mais tu as peur. Peur de tout foirer ~~comme toujours~~. Peur de changer cette relation parfaite. Peur de la décevoir. T'es pas pour elle, elle mérite tellement mieux que ce que tu pourrais lui offrir. Toi, tu seras l'angoisse constante, ton tempérament de feu l'inquiète; tu ne pourras jamais changé ça, te changer, pas même pour elle. Tu n'oses pas imaginer ce que tu pourrais faire si ton étoile n'était qu'à toi. Bien trop d'excès. Parfait. Tu tournes le regard et joue le gamin capricieux, ehhhh, c'est à moi ça ! La fatigue se lit dans son regard, vu l'heure ça n'a rien d'étonnant, tu l'accueilles entre tes bras et elle prend sa place contre ton torse, coeur battant plus fort quand elle est là, tu soupires en l'attirant un peu plus contre toi, c'est ce que je fais, amore. Difficile à croire comme ça, mais tu essaies de penser à elle quand tu sens que tu vas faire une connerie, quand ton sang commence à bouillonner, son visage sous tes paupières, elle est ton mantra, ton appel au calme, mais ... ça ne fonctionne pas toujours. Je t'aime as', tu sais que je ne t'abandonnerais jamais, toi et moi c'est sempre. Douces caresses sur son épaule, tu la rassures comme tu peux, embrassant son front, tu souris, buona notte cara.

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Sujet: Re: ☾ sweet dreams are made of this - louka (fb)

» sweet dreams.
» Sweat dreams are made of this ♣ Logan
» louka ►there's a lot that you don't know
» louka • heart hits like a drum
» when God made man she was practicing. (robin)