La vie n'est qu'un long rêve dont la mort nous réveille ○ kath'

Aujourd’hui c’est une belle, une très belle journée j’ai l’impression. Pourquoi ? Je ne sais pas encore. Alors que mon réveil vient de sonner, je suis encore couché dans mon lit, mais une odeur de pancake me vient dans les narines. Impossible que ce soit mon frère il ne sait pas les faires. Ma mère ? Encore sur une lit d’hôpital avec des contentions aux poignets et aux chevilles. Il ne reste plus que mon père. Ca m’étonnerait vue qu’il doit déjà être au boulot. Alors que je me lève pour enfiler le bas de mon pyjama vert pomme, celui que mon grand-père ma offert. Ne me demandez pas pourquoi vert pomme : sûrement sa couleur préféré. Alors que je passe mes mains dans mes longs cheveux en m’étirant. Mes dix-sept se sont passé hier soir et je sens encore ma tête qui me fait un peu mal. Jo ma traîné dans une soirée où je n’aurais dû boire autant en faite. Ce n’est pas grave, je me laisse quand même aller à l’odeur des pancakes mais aussi je vois mon frère se lever aussi. Le câlin du matin. C’est peut-être mon frère mais c’est bien plus que ça, c’est mon jumeau celui avec qui j’ai partagé la même poche dans le ventre de notre mère. Lui aussi est souriant. C’est bizarre quand même. On descend les deux ensembles pour rejoindre la cuisine et notre père était bel et bien là. Derrière les fourneaux en train de préparer ses pancakes. Je m’approche de lui. « B’jour p’pa. » Je dis en venant déposer un baiser sur sa joue. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas souvent là que ce n’est pas mon père. Je crois que de nos deux parents c’est la personne la plus normal. Il ne touche pas à l’alcool, il n’a jamais toucher à la drogue, il a toujours été droit dans ses baskets. Bon vue le père qu’il avait lui aussi : obligé. Armée, gendarmerie et police. C’était un grand homme là-bas, mais aussi un nom tel connus que personne ne peut y échapper, alors, s’il faisait une connerie ça ne devait pas être drôle à la maison le soir. Alors qu’il m’embrasse puis mon frère il nous demande de nous asseoir et de profiter de ce petite déjeuner. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, ouais, réellement. Ca fait du bien. Alors que l’on mange tranquillement, notre père disparaît je regarde mon frère. « Il part déjà super... » je dis en soupirant doucement et baissant la tête. Je peux quand même voir mon frère me faire signe de me retourné. Je plisse des sourcils et je le vois avec deux cadeaux dans les mains, les tournants pour repérer nos noms. Je regarde mon frère du regard, un regard interrogateur. Il hausse des épaules. Et quand il est devant nous il nous donne les cadeaux en souriant. « Je voulais vous les donné hier mais votre soirée était plus importante. Bon anniversaire mes amours. » on lui sourit en le regardant puis on se regard. Un regard qui veut dire qu’on l’ouvre en même temps. À la découverte j’étais surprise, ouais on à eu un nouveau téléphone tous les deux vue qu’on a pour habitude de les brisés… Après cette surprise on le remercie, finit notre déjeuner puis une fois prêt on part en cours. On n’est pas dans la même classe mais le même établissement. Plus la journée passe, plus je sens que quelque chose est assez bizarre. Alors que je suis à mon casier, il doit être quinze heure de l’après-midi, je n’ai pas vue mon frère dans les parages que généralement je le vois. Je vois ses filles, celle qui lui ont fait et qui feront du mal à tout le monde en train de rire de quelque chose sur leur téléphone. Ca m’agace, j’ai envie de m’énerver sur elle mais mon téléphone sonne une première fois, je viens le regarder. Une photo de mon frère et moi à la soirée de hier, bon pour le coup je m’en fous. Mais il sonne à nouveau et là c’est bizarre un numéro que je ne connais pas. J’hésite un peu, je ne sais pas si je dois ouvrir. Je regarde autour de moi personne vient me voir, j’ouvre le message et… mon premier réflexe c’est d’être choqué. Je regarde autour de moi, repose mes cahiers et claque la porte de mon casier. J’entends la réflexion : « Altmann féminin pense nous faire peur. » mon premier réflexe n’est qu’un simple doigt levé en l’air vers ses filles. Je me dirige rapidement vers la sortie pour retrouver mon frère. Une photo de chaussure debout sur un pont prêt à se laisser tomber. Mais le problème c’est que c’est les chaussures de mon frère. J’accours vers ce fameux pont, ce pont où on allait souvent pour parler. Alors que j’arrive vers le pont mais il n’y a plus personne, je cours autant que je peux pour aller voir où il est. Mais je vois une lettre sur le rebord avec une pierre dessus pour ne pas qu’elle s’envole. Mon prénom est écrit dessus, je l’ouvre mais je lis simplement le fait qu’il désolée de faire ça mais qu’il ne peut plus vivre avec cette chose dans sa tête. Cette chose on avait été voir un professionnelle de la santé pour savoir ce qu’il avait. Quand on a découvert que lui aussi été schizophrène, comme notre mère. Comment il a chopé ça ? Je ne sais pas du tout… Alors que je ferme un instant les yeux, les larmes me montent. Je me penche doucement pour voir en bas. Mais j’ouvre pas de suite les yeux, j’ai peur, j’ai le coeur qui se mets à battre de plus en plus fort, j’ai limite le coeur qui se déchirent. Mon frère jumeau, ma moitié, je n’ai pas envie de voir ni même de savoir ça. Alors que je viens ouvrir les yeux, je vois le coeur mon frère au sol, je hurle, je hurle de tout mes forces, je cris même son prénom parce que je n’ai pas envie que ça soit ça, mais si. Je me laisse tomber à terre en pleurant en appelant mon père, il ne répond pas, mais j’insiste, encore et encore. C’est au bout de la quatrième fois, il me répond, quand il m’a entendus en pleure il m'a demandé où j’étais. C’est de là que je lui ait dit, quand il a raccrocher j’ai appelé les pompiers car je ne pouvais pas descendre ni même revoir cette image. Une image qui me marquera a vie. Une image qui me fera prendre des décisions autres que j’aurais pu pensé. Ce malheur m'a fait tourné dans la justice, une justice qui me vaut ce caractère. Sauf que personne, personne ne sait que j’avais un frère jumeau, sauf ceux qui ont connu durant nos cours.