Coming back to you + ailla.

Clairement tu avais besoin de sortir, tu n’en pouvais plus de rester dans ton appartement. Alors tu avais décidé de sortir dans cette fameuse soirée, tu ne connaissais personne et finalement tu as fait la rencontre de ce mec. Au vu de ta situation avec Sam, tu pouvais te permettre de profiter et de t’amuser. Tu ne devais plus rien espérer avec lui, il n’était plus l’homme que tu avais aimé et il te l’avait bien fait comprendre entre ses messages et ta dernière entrevue avec lui. Cette nuit fut courte, tu l’avais passé avec cet homme : Maxime. Loin de te douter qu’il faisait partie des Hill. Tu aurais voulu le faire exprès, tu n’aurais certainement pas réussi. Oui tu avais couché avec lui et plus d’une fois, c’est seulement le lendemain que ton regard se posa sur cette veste, Sam portait la même. Finalement, une idée te traversa l’esprit et tu décidas de te rapprocher encore plus de cet homme. Alors qu’au début tu pensais passer juste la soirée avec lui, mais finalement pour t’approcher et énerver Sam, tu devais passer encore du temps avec lui. Il t’accompagna chez toi pour que tu puisses te changer, manger et passer la journée ensemble. C’est seulement quelques minutes avant de rentrer chacun de son côté qu’il te demanda de l’accompagner à une soirée. Tu ne savais clairement pas dans quoi tu te lançais, mais tu avais accepté avec grand plaisir. Il te donna une heure, un lieu et tu rentras pour te préparer. Tu n’avais qu’une petite heure pour te coiffer, maquiller et surtout décider de la robe que tu allais porter. Quelque chose qui allait taper à l’oeil surtout dans celui de Sam. Une coiffure relevée, un maquillage délicat et tu enfilas une magnifique robe noire fendue devant avec un long décolleté. Un énorme collier avec des diamants, des boucles d’oreilles pendantes, des bagues et un bracelet. Il était temps que tu le rejoignes, tu enfilas rapidement tes escarpins, attrapais au passage ta pochette où tu glissas ton paquet de cigarettes ainsi que ton porte-monnaie et ton portable ainsi que tes clés. Tu n’avais que quelques minutes de marche et heureusement, il ne faisait pas chaud et heureusement tu avais pensé à enfiler un perfecto en cuir pour te couvrir. Il t’embrassa, déposant sa main juste au-dessus de tes fesses et il t’accompagna jusqu’à sa voiture. Il t’emmenait au QG d’après ce que tu avais pu comprendre, légèrement stressée, tu l’écoutais et tu lui parlais. Une fois sur les lieux, ton coeur se serra et une boule au ventre commençait à s’installer, il te tenait la main, te faisant passer par divers endroits pour au final arriver au lieu de rendez-vous. Il y avait pas mal de femmes, elles se connaissaient toutes et devaient certainement être des meufs régulières. Les présentations furent rapides et Max t’emmena dans la pièce à côté. Un immense billard, des fauteuils, de quoi passer une bonne soirée. Ton regard se posa directement sur Sam, ton regard qui croisa le sien. Max t’embrassa sur la joue, au coin de tes lèvres, un léger sourire s’afficha sur tes lèvres. Tu pris place sur ses genoux, pris avec plaisir le verre qu’il t’avait servi. Ton regard se posa de nouveau sur Sam, rigolant légèrement à sa phrase. Était-il énervé? Tu n’arrivais pas à le savoir, mais ça n’allait pas tarder. Ton verre ne dura pas longtemps, cul sec, tu le déposas sur la table à côté, fouillant dans ta pochette pour prendre une clope, la glissant entre tes doigts. Tu te levas, ne voulant pas fumer à l’intérieur, tu déposas tes lèvres contre celle de Max « Je reviens. » un petit clin d’oeil, laissant ta main effleurer la sienne, tu quittas la pièce. C’était bien trop dur de le voir là, avec une femme sur ces genoux, te provoquer, te rendre folle, il savait si bien le faire. Tu sortis dehors, allumant ta clope difficilement, tes mains tremblaient, non pas de froid, mais d’énervement. Finalement, tu n’aurais peut-être pas dû te pointer ici.

Tu essaies de faire face à lui, garder ce sourire sur tes lèvres, la tête haute, forte. Tu l’étais, mais peut-être pas suffisamment pour lui faire face. Il savait comment te faire souffrir, te briser en mille morceaux, mais peut-être que tu méritais ça, peut-être qu’il avait ressentit la même chose quand tu avais décidé de couper les ponts avec lui. Pourtant, malgré les remarques qu’il pouvait faire, malgré le fait qu’il avait sa pute sur ses genoux, tu ne baissais pas le regard, préférant carrément aller fumer ailleurs qu’ici. Tu avais besoin de respirer un bon coup avant de rentrer de nouveau à l’intérieur, pensant pouvoir t’éclipser pendant un moment. Tu te levas, embrassant le jeune homme, pris une clope et tu disparaissais de la pièce rapidement. Tu prends le temps de faire un sourire aux demoiselles qui s’occupaient de faire à manger, clairement tu irais les aider une fois que tu auras réussi à te calmer. Autant servir à quelque chose durant cette soirée et essayer de faire des bonnes rencontres. Une fois dehors, tu pouvais enfin respirer comme tu le désirais, l’air frais fouetta ton visage, laissant une marque rouge sur tes pommettes et le bout de ton nez. Tu n’arrivais pas à te calmer, tes mains tremblaient, ta respiration était saccadée et pourtant tu essayais tant bien que mal de te contrôler. Il était là, il t’avait suivi, ne voulant pas te laisser une seule seconde seule. Ton regard se posa sur lui, un regard de braise, certainement ton maquillage qui faisait cet effet. « J’ai parfaitement compris, ne t’inquiète pas. » lâchas-tu rapidement. Tu le laissa déposer sa veste sur tes épaules et tu l’écoutas. Haussant légèrement les épaules, tu le suivais du regard. « Clairement je ne savais pas qui, il était avant de voir cette veste chez lui en me réveillant. J’ai le droit de baiser qui je veux, quand je veux, tu ne te prives pas, je ne vois pas pourquoi je devrais le faire. » des paroles sèches, cinglantes à la fois. Lui faisant clairement comprendre que tu décidais ce que tu faisais de ton corps ainsi que de ta vie. Tu reculas, du moins il s’approchait et tu tentais en vain de garder une certaine distance, finalement ton corps buta contre le mur. Lui, il te bloqua, posant ses mains autour de toi, il était bien trop proche de toi à ton gout. Pourtant, tu ne disais rien, ton regard planté dans le sien, tu pouvais rester des heures ainsi. « Alors pourquoi as-tu posé ta veste sur mes épaules, je ne suis pas ta femme si je ne me trompe pas. » il se contredisait, ses paroles n’allaient pas avec ses actes et tu comptais bien le pousser à bout, comme il le faisait si bien avec toi. La sensation de sentir sa respiration sur ta peau, de sentir le frôlement de ses lèvres, des frissons parcoururent ton corps, te pinçant légèrement les lèvres. Il recula, des hommes totalement ivres sortirent et continuèrent leur chemin. Il attrapa ta clope, te faisant la moral, un léger rire sorti de ta bouche « Sam, ça fait des années que je fume. » laissais-tu sortir doucement de ta bouche. Il ne comptait pas te laisser rester dehors, alors que c’était simplement ça que tu désirais. Il te forçait la main, c’était limite devenu une habitude, tu baissais la tête et rentra de nouveau dans cet endroit. Les regards se tournèrent vers toi, la veste de Sam sur tes épaules, ton regard se tourna directement vers lui. Enlevant sa veste de tes épaules pour lui remettre. Tu ne lui appartenais pas, du moins plus… « Merci quand même. » lâchais-tu doucement.

Ton regard était plongé dans ce ciel, regardant les étoiles, te posant un bon nombre de questions avant qu’il ne débarque. Clairement, tu ne comprenais même plus pourquoi tu étais venu dans cette ville, espérant naïvement retrouver celui que tu aimais auparavant. Comme tu le disais, c’était auparavant, ce n’était plus d’actualité… Il était venu, il te suivait, t’empêchant de faire n’importe quoi, t’empêchant même de prendre l’air et de souffler un coup. Il te suivait, il te traquait comme si tu étais sa chose, comme si tu étais sa femme. Il t’en foutait en permanence plein la gueule, essayant de te rappeler la femme minable que tu étais il y a quelques années, il croyait que tu étais toujours la même, toujours aussi prude et surtout à l’écoute de n’importe qui. Il se trompait, il ne savait pas ce que tu avais enduré pendant ses dernières, il ne te connaissait même plus. « Laisse-le en-dehors de ça. » soufflais-tu. Ne rétorquant rien à son mépris, à ses nombreuses critiques. Tu restais contre ce mur, ton regard dans le sien, essayant de détecter une lueur d’espoir, quelque chose qui pourrait te faire penser à l’ancien Sam, mais rien. « Une autre histoire? Bien trop longue pour me l’expliquer. » lâchas-tu froidement. Comme quoi, il ne se rattrapait jamais, s’enfonçant toujours un peu plus. Tu rentras dans la pièce, ton regard se dirigea automatiquement vers Max, tu ne te sentais pas réellement à l’aise, il y a moins de vingt-quatre heures, tu passais ta soirée dans son lit et dans ses bras et maintenant te voilà avec un autre membre des Hill. A chaque fois qu’il te touchait, des centaines de frissons parcouraient ton corps de la tête aux pieds. Il te laissa là, planté au milieu de la cuisine. Tu déposas ta pochette, saluant les femmes et demandant si tu pouvais aider. Tu pris place autour de la table avec des autres, elles te posaient des questions pour te connaitre un peu plus. Pendant un instant tu pensais pouvoir passer une bonne soirée, mais il te tira rapidement de ton occupation. L’impression d’être sa marionnette, limite sa pute, c’était clairement ça, pourtant tu le suivais, il ne te laissait pas réellement le choix. Tu laissais un léger sourire à ces femmes, laissant ta place à une autre. Il attrapa ta main, te faisant marcher dans un couloir jusqu’à une porte, sa chambre ou du moins son domaine, là ou il devait se taper x meufs à la journée. Tu entrais dans son antre, ton regard se porta un peu sur tout ce qui t’entourait dans ce lieu, rien qui ne te donnait envie d’y rester. Tu restas planté là, debout, ta main serrant ton poignet, signe de mal être. Tu levas les yeux en sa direction « Quand tu comprendras que je ne suis plus celle que tu as connu, on avancera. ». A croire qu’il ne t’écoutait jamais, que tu parlais dans le vent depuis maintenant quelques jours. Tu pris le verre qu’il t’offra, tu ne buvais que très rarement du rhum et encore moins pur, mais tu ne pouvais refuser. Alors tu fis de même, tu bus ce verre d’une trait, reposant celui-ci sur le bar. « Ce que je veux? C’était essayer de reprendre ce que j’ai foutu en l’air, mais toi à part penser à me baiser, tu ne veux rien d’autre. » tu le voyais te regarder, tu sentais son regard pensant parcourir ton corps et ce depuis ton arrivé.

Tu essayais de te plonger dans cette soirée, dans cette ambiance lugubre, tu avais l’impression que les femmes étaient les pimbêches de services, les femmes à tout faire. Tu avais pris place aux côtés d’une belle blonde qui commençait à mettre la nourriture sur des assiettes. Tu l’avais donc aidé à mettre en place tout ce qu’elles avaient pu faire à manger, comme si il y avait plus d’une cinquantaine de personnes qui allaient manger. Alors que tu commençais à faire connaissance avec ces femmes, il venu rapidement t’enlever de ce petit moment de détente, il t’attrapa par la taille, te fit marcher rapidement dans le couloir jusqu’à son antre. Il te laissa rentrer, ton regard se promenait un peu partout dans la pièce, pour finalement poser ton regard vers lui. Pour lui, tu n’avais pas changé, du moins il ne te croyait pas et pourtant c’était bien une réalité. A chaque fois que tu repensais à ce qu’il t’avait arrivé, ton coeur se serrait et tu avais l’impression de revivre tout ceci. « Car pour toi, subir des attouchements et se faire pratiquement violé, ne fait pas changer une personne. » lâchais-tu avec violence, ton regard était différent, ton visage fermé. « Tu crois que quand un homme te plaque au sol, te met un torchon dans la bouche pour que tu évites d’hurler, qu’il t’arrache tes vêtements et qu’il commence à te coucher, ça ne change en rien la personne? » Oui tu lui en voulais, car il n’essayait même pas de te comprendre, il ne pensait qu’à sa gueule. Tu avais des frissons qui parcouraient ton corps, tu aimerais pouvoir oublier tout ça un jour, même si tu sais finalement que ça ne sera certainement jamais le cas. Tu vivais avec ça, c’était la vie, c’était ainsi. « Tu baises toutes ces femmes, faire l’amour cela voudrait dire que tu as des sentiments, ce qui n’est pas le cas. » laissais-tu glisser entre tes lèvres. Tu décidas de bouger, tu enlevais tes talons, car finalement tu commençais à avoir mal aux pieds. Tu décidas de t’asseoir sur son lit, même si l’idée de t’enchantais pas. « Je voulais juste te retrouver, car je ne t’ai jamais oublié… et que je ne me vois pas avec quelqu’un d’autre. » finissais-tu par avouer. Il connaissait donc les raisons de ton arrivée. Il avait ce cadre, une photo de lui et toi, une photo qui datait mais que tu reconnaissais parfaitement. Tu te pinças les lèvres, baissant la tête, l’écoutant te parler. Tu pris ce cadre entre tes mains, une fois qu’il l’avait balancé sur le lit. Tu plongeas ton regard sur cette photo, c’était le bon vieux temps. « Je le voulais aussi… Je sais bien que tu n’es plus ce mec, j’ai bien compris qu’il n’y avait que les Hill et les putes qui t’intéressaient. » tu étais jalouse, tu n’appréciais pas ce qu’il faisait, pourtant tu ne pouvais rien dire. « Que les choses soient claires, dis moi clairement si tu tiens encore à moi ou si tu préfères t’envoyer en l’air avec tout et n’importe quoi. » tu reposas calmement le cadre sur le lit, relevant la tête dans sa direction.

Reparler de ton passé ne te faisait pas du bien, comme repenser à la dernière fois ou tu avais croisé le regarde de Sam avant que tu lui dises que tu arrêtais absolument tout. Clairement, tu souffrais et vu comme c’était partie, tu souffrirais certainement pendant encore un bon moment. Peut-être que maintenant tu allais pouvoir tourner la page, tu avais remarqué qu’il était n’était plus le même et qu’il ne voulait plus rien. Ainsi, tu allais pouvoir faire tes bagages et repartir, a choisir autant faire un pays que tu n’avais jamais visité. Cela pourrait être utile, voir du pays et découvrir des nouvelles cultures. Tu pensais à bien trop de choses, tu finissais par même te perdre. « On ne dirait pas, car finalement je suis de nouveau là et ça te fait ni chaud, ni froid. » lâchais-tu doucement. Tu jouais avec tes bagues, chose que tu as toujours fait quand tu stressais, quand tu ne savais plus ou te mettre, ni même quoi dire. D’un côté, ça te faisait bien d’être là vers lui, car il n’était pas avec une autre, par contre d’un côté tu avais besoin de couper les ponts. De pouvoir reprendre une nouvelle vie et d’essayer de rencontrer une nouvelle personne, un nouvel homme. Un léger soupire sorti de ta bouche « Si je ne le regretterais pas, je ne serais pas ici. » soufflais-tu doucement. Mais ça ne servait à rien, absolument à rien, il consacrait sa vie simplement à ces mecs, à ces putes. Il ne voulait pas que quelqu’un l’aide à sortir la tête de l’eau. Tu te levas, il était clair que tu voulais partir, rentrer chez toi. Il te prit le visage entre ses mains et déposa ses lèvres contre les siennes, certainement le dernier baiser. Tu profitas de celui-ci, fermant un instant les yeux, te laissant profiter de ce petit moment. Il s’écarta de toi, te fit compris encore une fois qu’il n’était plus fait pour toi. « En effet, on n’est plus du même monde, du moins, je ne suis plus faite pour toi. Je ne suis pas ce genre de femme à me faire sauter par n’importe qui, à écarter les cuisses en permanence. Tu as bien raison, ce n’est plus nous. » Tu laissas tomber le cadre sur son lit, retenant difficilement les larmes qui commençaient à monter. « Si je dors ici, ça sera avec toi, juste passer une soirée avant que je quitte la ville. Si tu décides de dormir avec une autre, disons nous au revoir maintenant. » tu venais de lui avouer, toutes les cartes étaient entre ses mains. Tu enfilas tes talons, car pour toi, tu pensais connaitre déjà sa réponse.

Tu pouvais parfois te montrer très autoritaire, en même temps tu avais éduqué un peu dans ce style-là et en plus de ça tu n’étais pas enseignante pour rien. Tu lui faisais clairement comprendre que tu étais de plus en plus déçu de ce qu’il te disait et ce qu’il était devenu. Tu pouvais le comprendre, être brisé et ne jamais s’en remettre, mais de faire le con à ce point, tu ne pensais pas que ça pouvait être possible. Tu n’as pas envie de passer tes années à attendre pour rien, à te faire souffrir et le voir coucher à gauche et à droite. Un léger soupire sorti de ta bouche, ton regard planté dans le sien. Ses paroles raisonnèrent dans ta tête, tu ne savais plus quoi penser ni quoi croire. Tu lui laissas un ultimatum, soit tu restais avec lui cette nuit avant de partir, soit c’était maintenant. Un choix qui n’était pas forcément des plus simples, s’il choisissait de te garder, cela prouvait qu’il tenait encore à toi, qu’il ne voulait pas que tu disparaisses du jour au lendemain. Il décida de changer ses draps, heureusement d’un côté. « C’est comme tu tu veux. » lâchais-tu doucement. Tu ne pouvais pas l’obliger à dormir avec toi, il ne pouvait pas non plus t’obliger à quoique ce soit. Il te donna un de ces t-shirt et un de ces boxers, en effet tu serais un peu plus à l’aise pour dormir qu’avec ta robe. En même temps, tu n’avais pas prévu de rester ici cette nuit, surtout pas dans cet endroit. Tu enlevas tes talons, déposas de nouveau ta pochette sur l’étagère et tu te dirigeas vers les wc, fermant à moitié la porte. Tu pris le temps d’enlever ta robe, ainsi que tes sous-sous-vêtements pour enfiler son boxer et son t-shirt. Tu repris tes affaires et sorti, déposant ta robe et tes sous-sous-vêtements sur la chaise. « Merci. » laissais-tu échapper doucement. Tu ne te sentais pas forcément à l’aise, le t-shirt descendait à la moitié de tes cuisses. Et sans vraiment savoir pourquoi, tu te rapprochas de lui. Le pris dans tes bras, tu avais besoin de lui, de sentir sa chaleur. Il allait peut-être te repousser, te demander de reculer, mais tu profitas de ces seules petites secondes.

Clairement tu étais paumée et tu ne savais plus ce que tu devais faire ou non. Il te faisait comprendre que plus rien ne sera jamais comme auparavant et qu’il ne changera plus jamais pour toi. Sa famille se résumait maintenant au Hills et tu n’en faisais pas partie. Un picotement au coeur, une crampe au ventre, ça te blessait d’entendre tout ça, pourtant tu l’acceptais, avec beaucoup de difficulté, mais tu n’avais le choix. Tu prenais conscience que tu avais tout fait ce chemin pour pas grand chose, que tu n’avais plus qu’à faire demi-tour et retourner de là ou tu étais venu. Autant profiter de cette dernière soirée, tu ne voulais pas partir, le laisser partir, tu ne voulais pas qu’il passe sa soirée à baiser une autre, tu voulais savoir qu’il était là, vers toi. Finalement, tu ne pu te retenir, tu le pris dans tes bras, tu te collas à lui, contre son corps. Cela faisait tellement longtemps que ce n’était pas arrivé et ça n’allait certainement pas recommencer avant un bon moment, voir jamais. « Ce n’est pas de ta faute. » laissais-tu échapper de ta bouche. Tu fermas les yeux, te laissant porter par ces gestes. Il déposa ses lèvres contre les tiennes et pour une fois, tu prolongeas ce baiser. Déposant tes mains au niveau de sa nuque, l’empêchant de rompre ce baiser. Il te souleva, et tu enroulas tes jambes autour de sa taille, le laissant faire ce qu’il désirait de toi. Te déposant doucement sur le lit, ton coeur battait la chamade, tu oubliais pendant quelques instants tout les problèmes, mais ils revinrent rapidement. « La seule chose que je n’accepterai pas, c’est de te voir avec une autre. » tu pris place à ces côtes, posant tes mains sur tes jambes. « J’ai été surprotégée, j’ai été couvée et clairement je n’ai plus envie de ça. J’en ai marre que tout le monde pense que je suis fragile, douce. Crois-tu que je crois encore au prince charmant, au coup de foudre et au père-noël? » finis-tu par lâcher sur un ton plutôt froid. Tu savais qu’il ne faisait pas que des belles choses, mais tu t’en foutais, ce n’était pas toi qui finissais par tuer les gens, tant qu’il ne t’en parlerait pas, ça ne te dérangerait pas. Il te vexait encore et encore, tu te renfermais sur toi-même, pris la couette et tu te glissas en-dessous. « Il serait mieux que je ne défasse pas mes valise et que je fasse ma vie et toi aussi. » tu lui tournas le dos.