try me (darina)

Quelle merde... encore les mêmes conneries, les mêmes conversations, les mêmes reproches... mais mine de rien, elle me voulait toujours, elle voulait que je rentre chez nous, reprendre une vie de famille... et comme un con, au lieu de dire oui j'avais décliné, et pas pour de mauvaises raisons, simplement parce que je ne voulais pas rentrer et faire les mêmes conneries qu'avant. Rentrer pour retourner au club, sauter la première venue pour calmer mes nerfs après une cuite, après une engueulade, après une gifle ? Pas la peine, inutile, douloureux. Mais ça elle ne l'avait pas compris forcément... pour elle, j'avais simplement refusé... elle demandait beaucoup de choses, elle les exigeait même, mais au lieu d'accepter la seule condition que je lui opposais... elle avait refusé en bloc. Bref. J'avais fait une tentative de merde à cette soirée au lycée de Hillsboro pour lui parler, mais ce fut un échec cuisant. Pas le choix, j'avais pris la bagnole, voulant éviter une réflexion sur ma moto et avais roulé jusqu'à chez nous, enfin jusqu'à chez elle, faisant un crochet par l'épicerie. Je ne pris pas la peine de sonner ou de frapper, la porte était ouverte et j'entrais. C'est moi... y a quelqu'un ? Forcément que oui, elle ne laisserait pas la maison ouverte comme ça... j'avançais juste assez pour la voir débarquer de la cuisine, l'air assez contrariée... Je sais.. c'est une entrée par effraction, mais avant de me passer les menottes, je t'ai amené ça... Je brandis la bouteille de jus à la fraise, comme gage de paix. Je veux juste te parler Dar... s'il te plait... Elle avait l'air fatiguée, et c'était normal, lors de sa première grossesse, ça n'avait pas été simple pour elle, outre mon comportement de merde, elle avait subi des premiers mois très difficiles. Je retirais ma veste, la laissant rejoindre le fauteuil le plus proche dans un geste bref, et j'avançais vers elle, la bouteille à la main. Je déposais un baiser sur son front, avant de m’éclipser à la cuisine pour récupérer un verre.

Bad romance
@Ange Russo

J’avais accepté de lui parler à la soirée, mais les nausées ne m’avaient pas lâché. Alors j’avais rapidement quitter, sans lui donner la chance. J’avais encore sur le cœur son refus de revenir à la maison… Bien entendu, j’avais été idiote de le lui proposer. Du temps, il voulait le temps de ce replacer, de reprendre ses marques? J’avais pleurer ce soir là, affreusement, avant de m’endormir sur le divan. Ce fut mon fils qui me réveilla, me suppliant d’aller dormir dans mon lit. J’avais une tête à faire peur. Je lui avais mentis au gosse, lui disant que maman avait une belle indigestion et que c’était la cause de toutes mes nausées. Une fois à la maison, je m’étais plongée dans un bain, mais la chaleur eut raison de moi. Il est vrai que les premiers mois de ma grossesse précédente avaient été un enfer, alors je ne m’attendais pas à mieux cette fois-ci. Enfilant un pyjama, je me rendis à la cuisine pour tenter de manger un truc. Je sursautai lorsque j’entendis la porte d’entrée ouvrir. Je n’avais pas verrouillé? J’haussais un sourcil, et je resta surprise de le voir. Alors que j’allais protester, je vis le jus aux fraises. Je crois qu’à cet instant, mon visage s’était illuminé. J’hochais la tête et je me trainais jusqu’au canapé où je me posa, accueillant son baiser sur le front. Je le laissais faire puis je pris le verre, le remerciant. «Je suis exténuée Angelo… Je n’ai pas la force de me disputer avec toi…» Je soupirais, ramenant mes jambes contre moi avant de prendre une gorgée du jus de fraises, fermant les yeux par la même occasion. «J’ai eu un écho ce matin…» Je pointa la table basse où les échographies étaient. Je repris une gorgée de mon jus puis je posais le verre sur la table, ramenant encore mes jambes contre moi. Je voulais juste dormir.

Je revins dans le salon, le verre rempli de jus, et je le lui donnais, attrapant un plaid je le ramenais sur ses jambes, m'essayant sur la table basse pour rester proche sans pour autant l'ennuyer... elle était belle, exténuée, mais belle. Je me rappelais chaque fois que je posais les yeux sur elle, pourquoi je l'avais épousée... Sa phrase m'embêta mais me rassura en même temps. Ça tombe bien moi non plus... mais vu que tu me forces à te courir après me voilà ! Un trait d'humour ? Oui et non, bref, je baissais les yeux, et vis les cliches posés sur la table à côté de moi, les prenant dans les mains pour les regarder... merde c'était devenu très réel, trop vite... Est ce que... est ce qu'il va bien ? Je reposais les clichés, décidant de ne surtout pas me laisser attendrir, ce n'était pas le moment pour ça. Je passais ma main sur son visage, touchant son front. Comme si elle était malade, non, mais je savais que ces quelques semaines à venir seraient plus que difficiles. Je veux qu'on reparle de l'autre soir... de ta proposition, et surtout je pense que je te dois certaines explications... Je passais une main sur ma nuque, quittant finalement ma petite table basse pour venir la rejoindre sur le sofa, je soulevais ses jambes, les mettant sur moi. J'aimais ça, cette normalité, même si cela me faisait peur en même temps. Je sais ce que je t'ai dit, mais je pense que tu l'as assez mal interprété... mais mon but est de faire les choses bien cette fois. J'ai pris... certaines dispositions, de façon à pouvoir être là le plus souvent possible les semaines à venir, pour m'occuper de Liam et de toi. Je savais que s'occuper des choses courantes pendant les semaines à venir serait très compliqué pour elle, les nausées, la fatigue, je la soulagerais autant que possible en tout cas. Je baissais les yeux vers elle, espérant ne pas me prendre une gifle monumentale ou un va te faire foutre bien senti... elle voulait que je rentre, mais déjà j'allais tacher de ne pas être un gros enfoiré, ce serait pas mal... et si je devais échouer... et bien, le mal serait moindre. Mes yeux se baissèrent de nouveau sur les clichés. Tu as décidé... de le garder alors ? Je l'espérais, je n'imaginais pas reconstruire une famille sans ça, si elle venait à avorter... je ne serais plus capable de l'aimer, pas assez en tout cas et aussi horrible que cela paraîtrait, c'était la pure vérité.

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@Ange Russo

J’eus un petit sourire lorsqu’il parla de me courir après. Je le laissais placer le plaid sur mes jambes puis je le détaillaia un instant avant de reprendre une gorgée de jus. «Tu cours vite à ce que je sois, c’est mon charme qui te fait accourir?» Je rigolais un peu avant de le voir prendre les photos. Il semblait trembler. Je pinçais mes lèvres avant d’hocher la tête. «Il est vigoureux. Selon…» Je pris une pause. De toute façon, il l’apprendrait un moment ou un autre. «Selon Tobias, c’est normal les nausées et la fatigue, ça devrait s’estomper… Mais le bébé va bien.» J’haussais un sourcil lorsqu’il me reparla de l’autre jour. Je me raidis un peu, mais étrangement, je me détendis lorsqu’il se posa sur le canapé, prenant mes jambes pour les mettre sur ses cuisses. Comme si nous avions été un couple de ce qu’il y a de plus conventionnel. J’écoutais ses paroles, avant de reprendre une autre gorgée de jus. Seigneur que je commençais déjà à me sentir mieux. Je pinçais mes lèvres puis je posais la main sur mon ventre. Encore plat, mais c’était par réflexe. «Je n’ai pas envie de te partager entre les putains de ton club et moi Angelo. J’espère que tu en es conscient.» Je soupirais, retirant mes jambes des siennes pour me lever, allant chercher ma veste. Je l’enfilais puis je le regarda lorsqu’il parla du bébé. «Je… Je serais incapable d’avorter… Tu le sais bien.» Je referma ma veste lorsque j’entendis la porte de la chambre de Liam s’ouvrir. Rapidement, on l’entendis courir dans le couloir. «Papa!!» J’eus à peine le temps de me décaler que Liam sautait dans les bras de son paternel. «Tu devrais dormir à cette heure jeune homme. T’as de l’école demain et tu as basket.» Je fixais notre fils, qui prit une petite mou, restant agrippé à son père.

Je dois avouer que c’était sans doute la première fois que nous nous retrouvions sans nous hurler dessus, pas d’insultes, rien… c’était reposant. Sa remarque me fit rire, et je ne perdrais pas cette occasion. Ca a toujours été ça… enfin ton cul surtout dans ce jeans que tu avais l’autre jour… Je me moquais gentiment, normalement nos échanges ressemblaient plus à ça, dans le temps, enfin sauf dans les moments les plus sombres, ceux généralement qui suivaient mon arrivée à la maison après un ou deux jours d’absences… bref, je préférais ne plus penser à ça. Je préférais ne pas relever le fait que cet abruti de la soirée de Noel lui ai fait cette échographie, cela faisait parti des choses qui allaient devoir changer d’ici le terme de la grossesse, mais vu son état ce n’était pas le moment d’aborder le sujet. Aussi vigoureux que son père ! Un grand sourire sur les lèvres, je riais, essayant tout de même de rester discret, je me doutais que le gamin dormait à cette heure-ci. Lorsqu’elle évoqua le fait de me partager et donc de nouveau le sujet de mon incapacité à lui être fidèle, je me raidis, je détestais parler de ça, parce qu’à l’époque je n’étais certes pas quelqu’un de bien, mais elle m’avait connu comme ça, bordel. Certaines choses prendront un peu de temps… je vais pas te faire de belles paroles, ou de veines promesses… mais je vais faire du mieux possible. Voilà pour l’instant tout ce que j’avais à donner, pas de promesses inutiles… Je la vis se lever, et elle parut étonnée finalement par ma question, qui pourtant était légitime, c’est elle qui avait parlé d’avortement en premier lieu. Je n’eus pas le temps de lui répondre qu’une petite voix vint rompre cet échange, tel un boulet de canon je me retrouvais avec mon sac dans les bras. Dis donc fils, tu devrais dormir ! Je me levais, gardant le gosse dans les bras, je marchais jusqu’à sa chambre. J’ai une idée, tu vas te recoucher, tu fais une bonne nuit et demain c’est moi qui te récupère à l’école, marché conclut ?! Une tape dans la main et il avait déjà filé, trop facile d’amadouer un gosse à cet âge-là. Je revins dans le salon, prenant place dans l’encadrement de la porte je regardais ma femme, enfin mon ex-femme. Il est bon, comme toi… tu l’as préservé de moi, c’est sans doute ce que tu as fait de mieux… Je ne savais pas trop ce que tout cela allait donner, mais ça valait le coup d’essayer. Dar’, je veux être présent à la prochaine écho… si tu veux bien. Et je pense que ce serait bien aussi que tu me laisses être un peu plus présent ici, je ne resterais pas dormir… ce n’est pas la peine de perturber Liam… il devrait s’habituer progressivement à ma présence. On verra avec le temps… La vérité c’est que j’avais peur, peur d’échouer, peur de décevoir, peur de retomber dans mes vieux travers à la moindre occasion…

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@Ange Russo

Je ris à sa remarque sur mon cul dans ma paire de jeans. Il est vrai que ce pantalon m’allait parfaitement bien. Je le détaillais un instant, pinçant mes lèvres. J’avais toujours aimé ce petit côté de lui. Savoir me faire rire quand bon lui semblait… Pourtant, il pouvait aussi me faire enrager et crier de colère. «Bientôt, il ne me fera plus et j’aurais l’air d’une baleine…» J’haussais les épaules avant de lui parler de ses infidélités. J’hochais la tête, jouant nerveusement avec le rebord de ma manche. «Mets au moins une capote si tu comptes baiser ailleurs… Je ne pourrais pas supporter que tu aies un autre gosse…» Venais-je de plier sur son infidélité? Sûrement. Pour l’instant, parce que je n’avais pas la force de me battre avec lui pour ça… Mais la fidélité allait dans les deux sens. Je regardais notre fils se jeter contre son père et étonnamment, Angelo répondit très bien. Je fus surprise, agréablement surprise et j’osa même penser qu’il aurait fait un très bon père. Appuyé contre le mur, je le laissa aller porter Liam, qui me hurla un bonne nuit de sa chambre. J’eus un léger sourire lorsqu’il parla que je l’avais préserver. «J’aurais tout aussi bien réussit avec toi à mes côtés… T’as pas un mauvais fond Angelo… T’es juste incapable de faire les bons choix…» Je soupirais avant de me poser sur le bras du canapé, écoutant sa demande. Sans répondre, je me levais et aller à la cuisine, ramenant une enveloppe. Je l’ouvris puis la lui tendit. «C’est la liste de souhait de Liam. Pour Noël… La première en haut m’a brisé le cœur.» Je me reposais sur le canapé, attendant une réaction. Les souhaits allaient comme suit; 1- Que papa revienne vivre à la maison. 2- Que maman et papa soit de nouveau amoureux, comme sur la photo que j’ai dans ma chambre. Et la liste ce terminait. Que 2 petits souhaits. Je pris une gorgée de mon jus de fraise puis je jeta un coup d’œil à l’heure. «La décision t’appartient… Ça ne sera pas facile Angelo, rien n’est facile entre nous… Je dois accepter que tu as un côté… Oh combien sexy de bad boy… Mais tu dois accepter que tu as une femme à la maison et un fils… Un deuxième en route… J’ignore ce que tu recherches en allant baiser ailleurs… Alors que j’ai toujours été prête à faire n’importe quoi, sexuellement parlant pour te garder…» Je me relevais, attrapant le verre pour aller le porter à la cuisine. Je reviens vers lui, venant embrasser sa joue. «Merci pour le jus… Je vais dormir… Tu peux rester… Si tu le désires…» Sans attendre, je quittais vers ma chambre, laissant la porte ouverte.

Je ne pus m’empêcher de rire, je me souvenais très bien de l’époque où elle attendait Liam, elle ne cessait de dire qu’elle était énorme... mais la vérité c’est qu’elle n’avait pris que du ventre, et c’était tout à fait normal. Elle n’avait pas à rougir de ça, porter mon fils était la plus belle preuve d’amour qu’elle m’avait donné. Tu serais une très jolie baleine bébé. Je ne compris pas de suite son histoire de capote… comme si elle acceptait l’idée que j’aille voir ailleurs, c’était impensable… elle avait mené une guerre pendant des années, cette guerre c’était moi qui l’avait imposée. Qu’est ce qu’une telle remarque allait impliquée ? Qu’elle se réservait le droit d’en faire de même ? Hors de question. Mais j’irais pas au conflit avec elle, pas ce soir, pas sur ce sujet qui était beaucoup trop tendu. Le but est pas de garder un secret… ou des secrets… si je rentre chez nous, je le fais entièrement. Il était hors de question d’avoir un autre enfant, qui ne serait pas d’elle en tout cas. Liam m’avait sorti quelques secondes de ces problèmes, et j’en avais besoin. Ce gosse est génial… Sa remarque sur mes choix, elle me fit sourire. Je te considères comme un très bon choix… Au moins une, deux si on comptait le fait d’avoir eu Liam… mais là ça n’avait pas été dépendant de ma volonté contrairement à elle. J’avais quitté mon emplacement, venant reprendre ma place sur le canapé. Je la vis s’éclipser, me ramener un papier sur laquelle Liam avait annoté ses souhaits de noël. Merde… ce gosse avait le don de me mettre des grandes tartes en plein visage, beaucoup plus douloureuses que les vrais.
Ses mots vinrent me frapper eux aussi et je restais silencieux. Quoi dire ? Elle me quitta, préférant aller dormir de toute évidence… Je restais quelques secondes là, à fixer cette petite liste. Je la déposais dans la cuisine, allant rejoindre ma femme dans sa chambre… notre chambre. Je me débarrassais de mes pompes et de mon t-shirt. Me glissant derrière elle sous les draps, je viens la serrer contre moi. Tu n’es pour rien dans mes vices… c’est moi le problème… si je vais voir ailleurs, ce n’est pas pour oublier que j’ai une famille, ou même parce que tu ne me suffis pas… Je l’obligeais à se tourner vers moi, écrasant mes lèvres contre les siennes dans un de ces baisers désespérés dont j’avais besoin. Tu es la seule femme que j’ai jamais aimé, c’est toi. J’enfouis mon visage dans son cou, respirant son odeur, conscient que j’allais surement me voir finir sur le canapé du salon.

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@Ange Russo

Je ne pouvais pas concevoir qu’il irait coucher ailleurs, mais si je devais lui donner cette liberté pour qu’il me revienne pleinement, j’en ferais le sacrifice. Je ne relevais pas sa parole, le laissant gérer le dodo de notre fils avant de lui tendre sa liste de souhait. Bien entendu, le gamin voulait aussi avoir une vie normale et c’était compréhensible. Main sur mon ventre, je tentais de me donner assez de courage pour ne pas craquer. Je pinçais mes lèvres puis je le regardais. «Mais à quel point? Je veux dire on ne faisait que se disputer…» Je soupirais, passant une main dans ma tignasse blonde avant de lui mentionner que j’allais dormir, l’invitant à rester. Une fois dans la chambre, je retirais ma veste, gardant que mon débardeur et ma petite culotte, venant me coucher sous les draps. Ce lit était grand et vide. Dos à la porte, j’entendis simplement le froissement de ses vêtements qui rejoignait le sol. Mon corps se retrouva coller au sien et une bouffée de chaleur m’envahit. 10 ans à dormir seule, à attendre son retour dans mon lit, notre lit. Je sentis les larmes montées lorsqu’il parla de ses vices. Je ne voulais pas en discuter, pas ce soir, alors que j’avais l’impression d’avoir une vie normale pour quelques heures. Je posais mes mains sur son torse lorsqu’il me fit face, appréciant le baiser malgré la douleur qui me transperçait. La peur de le voir de nouveau disparaitre. Je pinçais mes lèvres puis je glissais mes doigts sur sa nuque, jouant avec la naissance de ses cheveux, alors qu’il nichait son visage dans mon cou. Fermant les yeux, je profitais de ce petit moment de calme. Le gardant contre moi, je pris une profonde inspiration. «Épouse moi. Encore.» Je savais que ça créerait une onde de choc. Peut-être allait-il partir, prendre les jambes à son cou et qu’il partirait, mais au moins, j’aurais dis ce que je pensais à cet instant précis…

Elle n’avait pas tort, depuis ma sortie les seules conversations que l’on avait eu, et honnêtement elle n’avait pas toutes étaient menée à termes, se sont terminés sur de l’enguelade pure et dure… mais on était quand même capable de faire autrement non ?!
Je l’avais rejoins dans le lit, et je profitais juste de ce moment là, je n’étais pas certain qu’un jour j’aurais de nouveau ma place dans cette vie là, et si j’étais encore là demain matin dans cette chambre, le petit ne comprendrait pas … et les mots qu’elle prononça me rendirent complètement dingue… Les hormones… Passant ma main dans son dos, je prenais le temps de penser mes mots, je ne voulais pas qu’elle se braque, qu’elle me vire comme ça. J’veux pas être de nouveau un mari merdique… ma dernière demande en mariage était à chier… on fera mieux cette fois… je veux faire mieux. Mais cela impliquait aussi et surtout du temps, le temps de tout mettre en ordre, le temps d’être une meilleure version de moi-même, si du moins j’en étais capable… Je reculais légèrement, venant poser mes doigts sur son ventre. Ce serait bien… d’avoir une fille… comme ça, elle ne me ressemblera pas… Liam était mon portrait craché mais il avait hérité le caractère doux de sa mère heureusement… mais j’avais peur d’un enfant comme moi, abîmé, au sale caractère, sanguin… elle ne l’accepterait pas, je ne voulais pas être responsable de ça. Avoir une famille n’avait jamais vraiment fait parti de mes projets, parce que je n’en avais pas eu moi-même, à part le club, et aujourd’hui je voulais que mes gosses restent loin de cette vie là… Je voudrais que tu restes loin du club, cette fois ci… même si je ne donne pas de nouvelles, ou que je ne rentre pas un soir, ne viens pas, appelle l’un des gars si tu as besoin de te tranquilliser, mais je ne veux pas te voir là bas, c’est compris ?! La dessus, je ne comptais pas négocier.

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@Ange Russo

Je respirais son odeur, profitant de la tendresse du moment. Je rigolais lorsqu’il parla de mes hormones. Il n’avait pas tord. Je posais un baiser sur son front avant de lui caresser la nuque, souriant contre son front. «C’était tellement une demande merdique en plus… Je m’en rappellerais toujours… Mais c’était nous.» Je lâchais un petit rire avant d’écouter ses paroles. Le tout me calmait, mais m’angoissait en même temps. Comment pouvait-il me promettre de faire mieux? Je comptais bien lui laisser une chance cette fois-ci. Je le regardais faire, alors qu’il posait ses doigts sur mon ventre. C’était de doux moments et je comptais bien en profiter. Je lui passais une main dans ses cheveux, gardant un léger sourire. «Seulement si elle a tes cheveux blonds… Parce que en vrai, je suis brune… Je cache bien mon jeu…» Je souris de nouveau avant de venir pour l’embrasser, mais ses paroles me firent reculer. Je rêvais. Il voulait que je me tienne loin du club. Loin de tout ça et ce même s’il ne rentrait pas. Je secouais la tête avant de sortir du lit. Je devais me calmer et je savias que si je restais contre lui, je finirais par péter un plomb. Je pris une profonde inspiration. «D’accord. J’impose une condition. Je tiens à avoir un sms ou un appel. Que tu ne rentres pas… Et que tu vas bien. Après, je vais être capable de dormir tranquille et mes hormones de femme enceinte n’auront pas envie de te tuer. C’est à prendre ou à laisser.» Je posais mes mains sur mes hanches avant de rejoindre le lit de nouveau, restant à genou puis je pris son visage entre mes mains. «Si j’ai ça… Je te donnerai toute la liberté dont tu as de besoin… Mais j’ai besoin d’un minimum.» Je caressa ses joues avant de venir capturer ses lèvres tendrement.

Je souriais, les yeux fermés, profitant de ce moment avec elle, je ne savais jamais combien de temps nos trêves pouvaient durer, alors autant en profiter au maximum. Sa remarque sur ma précédente demande en mariage m’arracha un petit rire, c’est vrai que c’était assez pitoyable dans les faits… De un, tu as dit oui donc techniquement ça t’a plu… et de deux, je ne peux que faire mieux finalement… Je regrettais certainement certaines choses du passé, mais pas toutes. Je m’imaginais finalement avoir une fille, même si certaines choses seraient bien plus compliquées avec une fille malheureusement… et je serais sans doute un peu trop protecteur… mais ça je le verrais le moment venu, je le gérerais du mieux possible en tout cas.
Je la vis se lever d’un coup, pensant d’abord qu’elle se sentait mal, je me redressais appuyé sur un bras avant de comprendre que non, elle faisait juste son petit numéro… ah Darina, toujours aussi théâtrale ! Une vrai tigresse… très bien, va pour un sms… ce que tu peux être autoritaire, ça, ça ne m’avait pas tellement manqué… Je souriais dans la pénombre, dans son état c’était beaucoup trop facile de la mettre en rogne. Elle revint finalement au lit, mais ses quelques mots me firent honnêtement mal. Je me rendais compte qu’elle était prête à me laisser faire ce que je voulais, du moment où je rentrais à la maison, toujours… auprès d’eux. Et la culpabilité revint, celle qui me disait que si j’étais moins lâche, je la pousserais à avorter, à se débarrasser de moi pour de bon, que je disparaîtrais. Tu es plus forte que moi… je ne serais pas capable de te donner cette… liberté que tu es prête à accepter… J’acceptais son baiser, l’attrapant par la taille pour l’obliger à se rallonger près de moi.

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@Ange Russo

Je n’avais même pas envie de penser à ce qu’il arriverait si je le surprenais au lit avec une autre femme. Je crois que je serais capable de le tuer. Cependant, je me devais de lui donner une chance… Peut-être qu’en lui laissant plus de lousse, il finirait par me devenir fidèle. Je pourrais peut-être lui faire comprendre que le fait d’avoir une femme qui l’attendait à la maison pouvait être encore mieux que de se taper pleins de putes. Mains sur les hanches, je l’observais alors qu’il acceptait de m’envoyer au moins un sms pour me prévenir qu’il ne renterait pas. Je tirais la langue à son commentaire. «Tu ne cesses de revenir malgré mon autorité, alors n’essaie pas de me faire de la peine.» JE retournais sur le lit, caressant son visage puis je soupirais. «Je sais que je vais regretter… Mais je suis prête à le faire… Si c’est pour que tu me reviennes...» Je le laissais me ramener sur le lit, collant mon corps contre le sien. Je fermis les yeux un moment. Je profitais de ce petit moment. Comme s’il n’y avait pas eu les 10 ans d’emprisonnement. Je caressais son torse doucement, fixant la pénombre. «J’imagine que c’est les hormones qui font ça… Enfin, je suis en mode gros nounours...» Je rigolais doucement avant de venir embrasser son pectoraux. «Vais-je me réveiller avec toi à mes côtés demain matin? Ou tu seras reparti, tel un voleur?» Je soupirais avant de venir reposer ma tête sur son torse. J’aimais cette normalité que le moment nous imposait. Alors que j’allais m’assoupir, je sentis la nausée me gagner. Je me redressais vivement avant de me rendre à la salle de bain qui était adjacente à la chambre. Claquant presque la porte derrière moi, j’eu à peine le temps de me mettre en avant de la cuvette que je rendais tout ce que j’avais dans le corps. Je restais un moment appuyé contre la cuvette, tentant de reprendre mon souffle. Je sentais que cette grossesse ne serait pas de tout repos...

J'étais assez surpris de la tournure des choses, je n'aurais jamais imaginé Darina accepter tout ce que pouvaient accepter les femmes des membres du club... elle n'était pas comme ça, elle avait besoin d'un engagement, de quelque chose de vrai. Je préférais garder pour moi certains doutes. Je souris lorsqu'elle évoqua le fait que je reviennes, encore et encore... J'ai l'impression que tu insinues que je suis buté... Les faits sont là, j'ai jamais été bon pour suivre les règles, pour accepter les choses sais me battre... Le fait qu'elle envisage dejà de regretter ces choix, ça m'emmerdait clairement. Je ne voulais pas qu'elle s'oublie, mais c'est plus ou moins ce qu'elle était prête à faire pour moi, pour nous en fait... Allongé là, ça me paraissait tellement normal... et j'espérais vraiment que cela suffirait. Je ris à sa remarque sur les hormones, les quelques semaines à venir aller être de vrai montages russes, j'allais devoir composer avec les sautes d'humeurs, et j'avais réellement peur que ce soit à double tranchant. Je la pris dans mes bras, posant ma tête sur la sienne, je n'avais qu'une envie c'était d'oublier toutes ces conneries. Depuis ma sortie, je ne dormais quasiment pas, comme par peur de me reveiller et de me rendre compte que j'étais encore dans cette cellule. Je serais là bébé... et si je ne lui suis pas, je te préviendrais... Je ne pouvais pas assuré que je ne serais pas appelé, mais j'essayerais d'être là. Je fermais les yeux, et sursauta presque lorsqu'elle sauta hors du lit...merde ça ça ne m'avait clairement pas manqué... Je la laissais faire, elle n'avait certainement pas envie de me voir à ce moment précis... Je quittais la chambre, allant chercher le jus que je déposais sur la table de nuit, avant de me recoucher. Je l'attendrais, je savais que dans cette situation je ne pouvais pas faire grand chose pour elle...