(kenna) fade to black

Sujet: (kenna) fade to black Lun 19 Nov - 15:18

kenna rose blackwell
‹ disturbia ›
────

› prénom(s) Kenna et tu remercies chaque jour tes parents d’avoir eu le tact de te donner un prénom peu commun qui en jette. Rose, on aurait pu croire que c’était un hommage à ta douceur, mais c’est plutôt pour le côté beauté épineuse. Très épineuse. nom Blackwell, un nom que tu portes avec une immense fierté et que tu manies comme une épée très affutée. âge vingt-quatre hivers bien tassés, prête à célébrer le vingt-cinquième sous peu. date & lieu de naissance tu as vu le jour par une froide nuit de solstice d’hiver, il y a près de vingt-cinq. Impossible de faire venir le médecin ou de sortir de la demeure familiale alors tu es née dans la chambre. activité(s) fraîchement diplômée d’un double cursus économie et sciences politiques. Tu gères à présent tout le département communication de l'entreprise familiale état civil aucun homme n’a été capable de rester à bon port bien longtemps, non pas que tu souhaites le contraire. préférence(s) sexuelle(s) tu as un goût particulier pour les hommes aux mâchoires joliment rasées. situation financière les poches pleines à craquer, merci papa, merci maman. situation familiale une mère à qui tu voues un véritable culte, tu ne t’en caches pas, un père que tu observes d’un air critique, tu en as presque pitié mais tu l’aimes dans le fond, un frère aîné avec qui tu n’as vraiment pas la même vision des choses et enfin un petit frère maladroit que tu adores. croyance l’argent. régime alimentaire meat lover caractère arrogante, calculatrice, manipulatrice, ambitieuse, perfectionniste, cynique, franche, égocentrique, charmeuse, consciencieuse, ingénieuse, ambitieuse, passionnée, sûre d’elle, déterminée. groupe hillsboro’s veins. avatar barbara palvin.

your dirty folks

« Alors Kenna, parlez-nous de vous. »

Tu étudies la journaliste, la sous-pesant du regard. Tu te demandes si elle parvenait souvent à ses fins avec ce genre de questions bateaux. Est-ce que les gens se laissaient berner et vider leur sac comme sur le divan d’un foutu psy ? Très peu pour toi. Est-ce qu’elle voulait vraiment entendre parler de ton enfance plaquée or ? De l’amoncellement indécents de jouet, des poneys, des fêtes d’anniversaire pleine de mômes insupportables où tu ne pouvais pas trouver qui qualifier d’amis ? Non, certainement pas. Tu étais une Blackwell, c’est tout ce qu’elle avait besoin de savoir. Tu lui parlerais de ta mère en des termes élogieux, tu ne te voyais pas en faire autrement. Tu feindrais que ton père était plus utile à la sacro-sainte famille qu’il ne l’était vraiment. Il ne payait pas de mine, mais c’était ton père quand même. Un Blackwell d’adoption mais un Blackwell quand même. Tu feindrais l’entente cordiale avec ton frère Julian, même si tu lui en voulais tant de vouloir trainer la famille dans la boue. Comment quelqu’un pourrait croire que vous étiez en bon terme dans ce cas-là ? C’était bien mal te connaître que de penser que tu laisserais passer une chose pareille. Mais tu n’aurais pas à mentir sur ton petit frère, au moins. Tu lui donnerais sans doute plus de gallons qu’il n’en avait réellement, ton maladroit petit frère mais c’était plus fort que toi. Tels étaient les Blackwell mais il était hors de question que tu lui révèles vos secrets.
Peut¬-être qu’elle voulait en savoir plus sur ton périple en école privée ? De ces parasites qui s’accrochaient à tes basques pour tenter de tirer profit de ton nom ou de ceux qui te détestaient sans même te connaître. A ces derniers, tu avais pris un malin plaisir à leur donner raison, et à leur faire regretter d’avoir croisé ta route. Ou peut-être cette meilleure amie que tu avais dû châtier parce qu’elle avait couché avec ton petit ami lorsque vous aviez 16 ans, et que tu avais couché avec son père pour te venger ? Non, ça ferait définitivement tâche.
Alors avec un sourire qui se voulait faussement complice, tu lui avais farci les oreilles de tes ambitions de petite fille indépendante et vive qui, ayant sauté une classe très jeune, et pas décidée à gagner sa vie au seul moyen de son physique mais parce qu’elle avait la tête pleine, s’est lancée dans de grandes études d’économies et de politiques dans le but d’intégrer, forte de tes compétences universitaires, l’entreprise familiale et la faire prospérer. Parce que rien ne te résiste, tu es une Blackwell et tu sais ce que tu veux.

hors jeu